Nous avons là un candidat auquel il manque l’essentiel : susciter l’espoir.
Nous savons tous que la situation, tant internationale qu’économique, n’est pas brillante, et que nous propose Nicolas SARKOZY ?
Il prétend que la situation de l’Europe, du monde, impose son maintien à l’Elysée. Aurait-il déjà oublié son retard à l’allumage quand les Tunisiens et les Egyptiens se révoltaient ? Les conditions intolérables que l’Europe impose à la Grèce, qui vont précipiter ce pays au fond du trou, n’y a-t-il pas contribué ?
Et pourquoi, alors qu’il refusait aux Grecs le droit de se prononcer par référendum sur les mesures à adopter veut-il maintenant consulter les Français par ce mode de consultation sur divers projets qui ne vont que cliver davantage le pays ?
Quant à ses litanies sur la valeur travail, la solidarité, la responsabilité, conserve-t-il les mêmes notions de non-partage de la richesse ? Sait-il de combien ont augmenté les salaires en France en 2010, en moyenne ? Pour les patrons du CAC 40 ?
Trouve-t-il normal que son ami Martin BOUYGUES touche tous les ans son bonus maximal, quel que soit le résultat de son groupe, alors que de nombreux cadres qu’il emploie n’ont pas touché leur bonus, ou seulement en partie ?
Est-ce là sa conception de la justice ?
Non, Monsieur SARKOZY, votre déclaration de candidature ne nous a pas emballés. Elle nous a même inquiétés.
Au revoir Monsieur SARKOZY .