Je commencerais par soutenir, tout au début de cette inter réactivité, qu’on a l’impression que Vladimir V, entrevoit dans le débat économique contemporain, plutôt, celui qui polarise toutes les attentions et canalise la réactivité des esprits les plus en verves à l’égard du sujet en ce moment, notamment la crise financière, une sorte de prémonition incarnée par la vision manichéenne qui en est faite, par extension, une opposition entre la défense du monde du travail et sa spoliation, la prospérité des nations au nom des pensées dominantes et leur régression au nom de la spéculation financière, fin justifiée de l’ultra libéralisme en tant que doctrine au sens étendu du terme, philosophique, politique, sociale, et économique, forgée et enfouie (fin)dans les méandres du Rawlsianisme et des préceptes de Hayek, ainsi de suite, j’en passe…
A ceci près, je trouve que parler d’exagération pour mieux illustrer l’introduction qui découle de la pige de Vladimir V, est en soi, relative à la prestance faite de la question, dans la campagne présidentielle, sachant que la somme des apories qui résulte des différents projets de campagne, dans la perspective que chacun s’offre à se montrer à la hauteur de la question dominante du siècle, à savoir, endiguer la crise et conférer aux institutions financières, aussi bien nationales qu’internationales, des outils de réajustement structurel, à défaut d’octroyer les moyens d’un renouveau, par extension une somme d’innovations découlant de pensées qui viendront se substituer à celles déjà, connues, expérimentées et vouées à la désuétude, et parallèlement à l’apport en soutien didactique et en forme d’emprunt, que l’on pourrait faire de l’œuvre, au postulat épistémologique, de J.P.Dupuy, intitulée “Introduction aux sciences sociales” “Logique des phénomènes collectifs”, parue aux éditions “Ellipses” 1992, quant il soutient , alors qu’il tente d’aborder sobrement et avec tact et humilité en citant un autre penseur-due exclusivement à l’épistémologie, la contribution des éminences grises qui ont sues rallier le temps et l’espace scientifiques, au nombre des quels, nous avons, Adam Smith, Keynes et les ultra libéraux contemporains- une question fondamentale en économie, de cette nature,
“As-t-on pu franchir le niveau des théories léguées par ces éminences grises, dans notre recherche éffreinée des procédés d’optimisation des théories économiques?, puisqu’il finit par constater, qu’on a jamais quitter le sillage de ces penseurs, en analysant les résultats des récentes théories émises et supposées innovantes, qui semblent s’inscrire toutes d’ailleurs dans la continuité des précédentes.
Cet effet boomerang de la crise dans la campagne présidentielle, sonne le glas de la repentance des politiques, afin de justifier au mieux une incapacité humaine à pallier à l’insatisfaction des besoins collectifs, qui leur incombe et qu’ils ont contribué soit à conforter dans le meilleur des cas, soit à éroder, dans le pire, ainsi que lorsque la somme des valeurs qui honorent, l’exercice d’un mandat électif, se trouvent clouée aux fins fonds de la dépréciation morale et de l’incompétence professionnelle.
Ainsi, tout comme la pige de Vladimir V, s’emploie à ressortir les imperfections du keynésianisme, à la lumière d’une analyse qui franchit le seuil des oppositions doctrinales, et s’illustre à travers son évocation de l’état de providence, qui marqua l’après guerre, en occident, il est de plein droit, d’admettre le new deal, F.D Roosevelt comme une transcription du keynésianisme, au sens de la relance de la croissance par le biais des dépenses publiques, ce que ne dit pas Vladimir et quoi qu’il s’évertue, à y opposer la création des institutions de Bretton Woods et les accords de GATT.
Autrement, la fixation d’une parité fixe entre le dollar et les autres monnaies, ainsi que les accords tarifaires peuvent se concevoir dans la limite, d’une prééminence de la politique Américaine, sur les autres pays Européens, prééminence largement justifiée par l’apport militaire, économique et financier, que les USA apportèrent à l’Europe à la sortie de la seconde guerre mondiale, bien qu’il déplorera plus loin, la création monétaire que les USA mettra plus tard à profit, pour financer son déficit, faisant ainsi voler en éclat, la parité fixe entre le dollar et l’or d’une part et de l’autre entre le dollar et les autres monnaies.
Par ailleurs, entre l’application du keynésianisme par la France qui donna naissance au plan de rigueur jamais mis en œuvre en temps de paix, son échec en Angleterre, la percée dans les années 1980 des théories s’inspirant de Hayek et Milton Friedman et le retour précipité à la privatisation et aux vertus de l’ultra libéralisme, récusent les échecs de l’interventionnisme et consacre par là, la question posée par Vladimir V, celle de savoir, si le keynésianisme a t-il été appliqué?
En conséquence, il semble découler de la vague de privatisation des années 1980, une dualité en France, celle du choix, entre épouser la concurrence ou optimiser la nationalisation.
En définitive, une question surgit de la plume de Vladimir V qui est d’une portée essentielle, à mon sens, et qui mérite d’attirer l’attention, en ses principaux tenants, lorsqu’il tente de se faire une approche, finalement très pertinente, en terme d’apports qualificatifs de toutes ces théories sur les économies des pays respectifs, à savoir d’une part les partisans de l’ultralibéralisme et de l’autre, ceux de l’interventionnisme, sans oublier les monétaristes, en corrélation avec l’explosion ou la stagnation record, sauf à quelques exceptions près, des dépenses publiques, partout en Europe et aux USA, y compris le quasi zèle des libertés syndicales, malgré, la libéralisation des économies, la délégation de services publics, la vague de privatisation .
Cependant, même si par l’entremise de la réduction du temps de travail, qui s’était offerte comme crédo innovant, assortie de séries d’incommodités psycho sociales, tellement les exclusions et les régimes d’invalidité qui causeront en France, une montée en flèche, en ont fait les frais, il finit par esquisser la preuve de la financiarisation de l’économie et sa main mise sur la vie de tous les jours, dont on accuse le libéralisme incontrôlé, en s’efforçant à démontrer que le secteur des finances est le secteur le mieux régulé, sauf qu’il omet de préciser, que cette régulation s’est faite au dépend et au bénéfice taillé sur l’étendue des intérêts du monde de la spéculation financière, lequel échappe, de par les théories et doctrines instituées, à tout contrôle de moralité et à toute justice et au mépris bien évidemment de la UNCR (par rapport aux agences de notation et banques), ainsi que les accords de Bâle.
L’idée que les crédits immobiliers accordés à grande échelle, selon les préceptes de l’ultralibéralisme à la solde de la spéculation financière en lieue et place d’une politique sociale, qui favorise l’accès à la propriété en fonction des revenus et qui octroie es logements à prix modérés, en d’autres termes, dire que les pratiques Fannie Maé et Fréddie Mac aient pu, faire éclater la bulle financière mondiale, démontre la dépendance des finances internationales aux spéculateurs boursiers, nonobstant, la désindexation du prix sur les inflations, que j’avais omis de citer plutôt, comme un comportement désinvolte à l’origine de la concurrence déloyale et de la remise en cause de la régulation de l’ordre financier international par les institutions du Bretton Woods…
PS: Que les Algériens se détrompent sur ma nationalité, car lorsque j’écrivais” Guinée quel devenir1″, je ne savais pas que l’Algérie avait tenté en vain, de mettre en œuvre la politique d’industrialisation par substitution
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