Skin deep
Saison 1, Episode 12 sur 22
Diffusion vo: ABC – 12 janvier 2012
L’histoire de la belle et la bête nous est révélée dans le monde des contes alors qu’à Storybrooke, Gold s’est fait volé un objet lui tenant particulièrement à coeur.
Wriiten by Jane Espenson, Guest starring Emilie de Ravin … Un tandem de choc pour bien me rebuter. Vous savez déjà tout ce que je pense de l’écriture lourde, pompeuse et peu inspirée de Jane, en particulier les dialogues. Quant à Emilie, elle est mignonne, sûrement très sympathique dans la vraie vie mais qu’est ce qu’elle joue mal … Pire, Jane a eu la bonne idée de lui coller ses deux plus gros défauts de Lost: une perruque et jouer la folle dingo.
Donc, cette semaine Belle est dans la place. Et la bête est donc Rumpeltruc, tracassin. Wouhou ! Quelle idée à la con quand même. La bête est un des personnages les plus fascinants et complexes des adaptations Disney des contes. Et là, on a le dealer du coin. Mieux, Belle effectue un sacrifice poignant en se mettant sous les ordres de la bête qui va révéler son humanité progressivement à son contact. Et bien dans la version Jane, on a juste une princesse qui se prend pour une héroïne en devenant une esclave qui se trouve atteinte du syndrôme de Stockholm vu qu’elle aime Rumpelmachin sans aucune raison autre que le fait qu’il l’est surchargé de travail. Il ne la « sauve » de la chute de l’échelle qu’après qu’elle est montrée des signes d’amour pour lui. Morale de l’histoire: réduisez en esclvage une femme pour qu’elle tombe follement amoureuse de vous. Bravo ! Remarquez, ça va dans la lignée de Blanche Neige la maitresse briseuse de couple.
On assiste donc à toute une mise en place pour expliquer l’amour de Belle pour Rumpelchose, avec une alchimie proche du néant entre les deux acteurs. Et tout ça n’a qu’un but, amener l’idée que Regina et Gold sont tout aussi ennemis qu’ils ne l’étaient dans le monde des contes de fées avant de nous asséner une scène d’une lourdeur extrême au bureau du shérif où les deux personnages ne font que répéter ce qu’on savait déjà: que les deux savent toute la vérité et sont ennemis. De la fausse révélation totale mais apparament, après avoir lu certains commentaires américains sur l’épisode, c’était nécessaire car tout le monde ne l’avait pas compris. Mais bon, ces mêmes américains pensent aussi que la tasse ébréchée est le fils de Rumpel, ce qui n’a aucun sens, son attachement à elle n’étant dûe qu’à la symbolique de son amour pour Belle. Et en plus, elle ne parle même pas cette tasse ! Pauvre Zip (Chip en vo) …
Sinon, les autres princesses vont faire un tour en club, Ruby voulant les transformer toutes en chaudasses comme elle avant que Cendrillon se voit demander en mariage au milieu du bar (super romantique) puis que Charmant se trompe de lettre de Saint Valentin comme un gros con abruti et incompétent (oui, la délicatesse d’écriture de Jane trouve sa plénitude d’expression dans cette scène débile au possible).
Bref, 3/10
Une adaptation de la belle et la bête totalement raté, des dialogues à s’en crever les tympans et des morales plus que douteuses … A oublier ! De toute façon, il n’apporte rien à l’ensemble de la série alors …