Ecouter de la musique sur les sites de streaming payants, comme Spotify, ça a du bon. Jouer un titre, tomber sur un artiste similaire par hasard, jusqu’à découvrir une pochette et un nom d’EP qui nous attire. On le met en favoris, et puis rien.
Les jours passent, les semaines aussi. L’EP en favoris est toujours là, priant presque pour être écouté. Mais non, les semaines passent, les mois même. Et puis un jour, je décide, enfin, d’appuyer sur play. Et là, souvent la même réaction : Pourquoi je n’ai pas écouté plus tôt ?!
C’est un scénario qui m’est arrivé pour Paper Crush de Letting Up Despite Great Faults. Ouai bon, au niveau du nom ils font aussi fort que The Betwhiched Hand On The Top Of Our Heads. Ici le titre est inspiré d’une chanson de Blonde Redhead Loved Despite of Great Faults.
Parlons pochette, c’est souvent comme ça que ça commence. On pourrait penser à la face verso du Sailing de Seapony. Un peu de soleil (mais pas la grosse chaleur non plus), un peu de rétro (mais pas trop) et le tour est joué.
A l’écoute c’est pareil : les titres font penser à Seapony. Des mélodies légères, une voix un peu brumeuse mais pas si éttoufée que ça, et surtout un bruit de fond à la sauce shoegaze pour vieillir le tout. Le premier titre Repeating Hearts envoie quelques notes d’électro, sans trop en abuser. Il y’a aussi du The Radio Dept., dû à ce bruit de fond sans doute, qui réchauffe le tout et ne vient jamais agresser les oreilles.
On pense aussi à The Raveonettes, un excellent groupe qui voit ses disque rangé au rayon shoegaze. Les guitares sont traitées avec beaucoup d’effets, mais sans être aussi violent que le groupe Danois.
Un premier album éponyme est sorti en 2009, espérons que Paper Crush soit annonciateur d’un deuxième album.
D’autres infos sur leur Facebook. Leur premier album est en écoute sur Spotify.