François Hollande était ce matin sur BFM-TV. Il répondait aux questions de Jean-Jacques Bourdin. Il est revenu, entre autres, sur la question des valeurs, sur la situation de la Grèce et sur ses
engagements en matière sociale et de justice.
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Bourdin 2012 : par BFMTV
La question des valeurs
«La considération, le respect, j’ai beaucoup insisté là-dessus, la considération. Beaucoup de Français sont prêts à faire des efforts, mais ils veulent que nous puissions regarder leur situation
avec une attention particulière. Chacun peut être un atout pour la France. La justice, ça c’est une grande valeur.»«Justice, efforts, parce qu’il en faut, et dignité, dignité. Parce qu’il n’y a
rien de plus beau pour un individu d’être en confiance par rapport à lui-même et par rapport à son pays.»
La situation de la Grèce
« On substitue à la dette grecque, à une partie de la dette grecque, une dette européenne, c’est ce que j’avais proposé dès le départ avec ce qu’on appelle les Eurobonds.» «Moi, je suis pour
qu’il y ait des mesures fortes, je l’ai dit, sur le plan fiscal, sur le plan aussi budgétaire, pour que nous maîtrisions notre dette et nos déficits, mais je veux la croissance, et je me battrai,
je me battrai dans cette campagne, pour que ce thème y figure, mais surtout, si les Français m’en donnent la responsabilité, je me battrai au plan européen pour qu’il y ait de la croissance.»
Ses engagements pour la France : question sociale et justice
«Nous aurons à organiser le quinquennat sur le plan social, qu’est-ce que nous faisons ensemble, comment nous redressons le pays, comment nous améliorons la compétitivité, quelles réformes nous
engageons, quelle répartition des profits là où il y en a, là où il y en a, et il y en a, nous décidons d’organiser. Donc voilà, il y aura cette conférence sociale, après, la question du Smic
découlera de cette discussion. Moi, j’ai une règle simple, chaque fois que la croissance augmente, le Smic doit augmenter.»
Sur la question des peines plancher, François Hollande répond que «c’était une mauvaise réforme, pourquoi, parce que la justice, je lui fais confiance, les magistrats, ce sont des personnes
habilitées à rendre la justice au nom du peuple français. Et donc il est tout à fait important d’individualiser la peine, parfois, pour la rendre même plus sévère, mais je ne suis pas pour
des mesures automatiques.»
«Oui [je supprimerai les peines plancher] et ce que je ferai, c’est que je renforcerai les moyens de la justice.»
Source : PS