Selon des informations en provenance d’universfreebox, certains utilisateurs de Free mobile pourraient poursuivre leur navigation de manière tout à fait normale (entendre sans réduction de débits) une fois le quota de 3Go mensuels atteint.
Cette situation aussi plaisante qu’elle soit pour les utilisateurs chanceux, n’est pas du goût d’Orange qui révèle par la même occasion la teneur du fameux incident avancé dans sa lettre à Maxime Lombardini, président de Free, pas plus tard qu’hier.
En effet, ce serait donc la saturation du réseau 3G par certains utilisateurs -Free- qui aurait occasionné les dysfonctionnements dont aurait été victimes les clients des deux opérateurs. Orange met également en avant un cas ou une abonnée Free aurait consommé 55Go en trois jours seulement.
Selon La Tribune, Free n’a eu de cesse de demander plus de capacités à Orange afin de faire face à la demande en bande passante qui semble avoir été sous-estimée.
De son côté, Orange affirme la chose suivante :
l’utilisation actuelle de l’itinérance par Free est celle d’un opérateur virtuel, d’un full MVNO, pas d’un opérateur de réseau [...] -Free- doit nous fournir un schéma de prévisions de ses besoins capacitaires et nous souhaitons qu’il s’engage sur les modalités de montée en charge de son propre réseau
Comme nous vous l’annoncions hier, Free et Orange sont actuellement à la table des négociations, les options d’Orange pour amener son concurrent à coopérer sont multiples : Il peut porter l’affaire devant l’ARCEP qui tranchera entre les deux parties, il pourra également être en position de renégocier l’accord avec Free sur des bases et des volumes plus élevés, le cas échéant, la société peut tout bonnement dénoncer le contrat et couper de facto l’itinérance 3G privant des millions d’abonnés d’une partie de leur forfait. Cette dernière solution semble la moins envisageable compte tenu de l’impact qu’aurait cette décision sur le paysage téléphonique français (MVNO en première ligne et poursuites pour abus de position dominante).
Les récentes déclarations du PDG d’Orange au sujet de l’ARCEP risque bien de lui jouer un mauvais tour si la société décidait de mettre un terme prématuré à son accord avec la société de Xavier Niel.
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