J’ai récemment eu à me prêter à l’exercice de la présentation orale devant un public d’une quarantaine de marketeux. C’était une première pour moi d’intervenir ainsi devant un public que je ne connaissais pas. Je n’étais a priori pas super à l’aise avec l’idée mais puisqu’on me l’avait proposé, il fallait que j’assume. Chaque nouvelle expérience est bonne à prendre ! Finalement, j’ai eu moins le trac que je pensais et j’étais contente de pouvoir faire passer tous les messages que je voulais, powerpoint à l’appui.
Bref tout ça pour dire que l’exercice n’est pas si simple, tout communicant que l’on soit. J’ai toujours pensé que c’était un talent, une espèce de don que l’on avait ou pas. J’ai la chance d’avoir un boss particulièrement doué dans cet exercice (il ne me lit pas a priori, donc ne me soupçonnez pas de lèche-bottisme aïgu !), et je peux vous dire que cela fait vraiment toute la différence. Un même service présenté pour un bon ou un mauvais orateur, ça change tout. Je le vois régulièrement aux conférences auxquelles j’assiste.
Je suis récemment tombée sur un article à ce sujet que le don oratoire n’est pas qu’un don justement. L’auteur se demande pourquoi les Français, pourtant réputés pour être de beaux parleurs, sont moins bons que les Américains quand il s’agit de faire des présentations. Et il propose une réponse très intéressante : aux Etats-Unis, on apprend aux élèves dès leur plus jeune âge à s’exprimer en public, à argumenter, à faire naître l’intérêt et l’émotion. Evidemment, cela doit aider par la suite, quand on se retrouve dans des situations identiques dans la vie professionnelle. Voilà une piste intéressante à creuser, je ne me rappelle pas avoir vécu de telles expériences, même à l’époque de mes études dans une école de communication.
Un bon sujet de cours pourtant.