Parmi les 60 engagements pris par le conseil régional de Pays de la Loire en 2010 se trouvait la création d’un « Pass santé sexuelle prévention / contraception ». On ignore si cette mesure était une priorité pour les habitants de la région, mais les autorités politiques européennes semblent faire une fixation ces derniers temps sur la « prévention » des grossesses en milieu scolaire. Et pour cause, le nombre d’avortements ne cesse de croître, de même que l’usage de la contraception d’ « urgence », et ce, malgré les campagnes d’information qui se font sur des publics de plus en plus jeunes.
La consommation de la contraception augmente en même temps que le nombre d’avortements, censé être réduit par la même contraception. Faute donc de remettre en cause les échecs que rencontrent les sempiternels cours d’ « éducation sexuelle », les collectivités locales préfèrent employer l’argent du contribuable pour soigner le mal par le mal.
Les grandes orientations du dispositif mis en place par le conseil régional de Pays de la Loire se tournent d’ores et déjà vers une action de « sensibilisation de proximité, confidentielle et gratuite ». Ainsi, le « Pass santé sexuelle » donnera accès à un nombre défini de prises de sang, analyses, et délivrances de contraceptifs.
Il est tout de même intéressant de constater qu’à une époque où la prévention était inexistante et les maladies plus nombreuses, il n’y avait aucun besoin de prévention subventionnée. La fidélité au sein du couple, les relations sexuelles dans un environnement normal et à un âge décent, la présence des parents, permettaient de limiter les risques le plus naturellement et le plus sainement possible. Quand le rôle de la famille et de l’Eglise a été repris par l’Etat, les catastrophes ont commencées.