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Journée de la golfeuse an 8 siècle oublié

Publié le 08 mars 2008 par Brigitte Contois

8 mars, journée de la femme. Ok mais ça change quoi ? Les infos sont toujours aussi déprimantes, le programme-télé aussi débile  et le golf aussi coincé.  Si la seule chose que j’ai reçu c’est sous présentation de ma carte, mon centre commercial m’offre le Elle Mode. Bof, si c’est pour voir des adolescentes anorexiques aussi moches que les tringles de penderie, ça ne me dit pas. Alors en tant que golfeuse, le 8 mars pourrait signifier quelquechose si :
- mon club de golf me proposait des réductions sur le pro-shop
- mon club me proposait un service comme un massage gratuit ou un soin esthétique
- mon club me faisait une offre sur le green-fee
J’arrête de rêver car on est loin d’un « toutes au golf » où la nana n’est pas obligée de suivre son homme pur être autorisée à jouer. J’ai encore vu qu’aux Etats-Unis, un club avait refusé la participation d’une femme à leur compétition alors que rien ne mentionnait que c’était réserve aux mecs.
On pourra dire que le golf est ouvert aux femmes quand on pourra s ‘éclater à plusieurs sur un green sans que les autres golfeurs nous regardent comme des parasites, quand on pourra mettre des jupettes sans short en dessous, quand on pourra se mettre à l’aise sans que ce soit considéré comme de l’atteinte à l’ordre golfique, quand on sera accueillie à un cours comme un golfeur et non comme une poulette perdue,quand on pourra considérer son club de golf comme son club de gym. Bref le jour où on motivera les jeunes sportives à jouer au golf pour un avenir de compétition et lorsqu’on verra que la golfeuse n’est pas qu’une retraitée, l’eau aura tellement couler sous les ponts qu’on ne saura même plus que cette période d’anesthésie  neuronique a existé dans un siècle dit contemporain.
En attendant, on peut toujours aller faire les courses, sonder le frigo et repriser le trou de la chaussette avant qu’on nous considère comme des personnes qui ne sont pas forcément des entraves à la liberté de vivre et de s’éclater. (des Messsieurs).
Bon parcours à toutes et on dit chiquita ha ha pidou pou à tous les ronchons qui sont contents d’avoir le linge repassé.


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