Un monde d’esclaves

Publié le 13 février 2012 par Laurelen
Nicolas Sarkozy est passible de haute trahison pour avoir abandonné notre armée au complexe militaro financier anglo-saxon et Nord américain. En mars 2009, le retour de la France dans le commandement milliaire intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), tourna la page d’indépendance et de résistance ouverte par le général de Gaulle en 1966. Ce même Nicolas Sarkozy, qui prend ses ordres à Berlin, termine maintenant le travail via le nouveau traité européen en cours de signature, et va dessaisir la France et les autres pays européens par la même occasion, à la fin du mois de février 2012, de leurs souverainetés nationales sur l’élaboration de leurs budgets d’Etat au profit d’une bureaucratie européenne non élue et inféodée aux magnats de la finance. Une fois de plus nous ne serons pas consultés car nous ne sommes pas plus, pour notre intelligentsia technocratique, qu’un troupeau de vaches à lait dont la passivité, l’inconscience et l’accablement face aux difficultés d’une crise préfabriquée et anesthésiante, laissent ébahi !

Ce n’est pas le sens du bien commun qui motive la minorité mafieuse à la tête du complexe militaro-politico-financier qui contrôle le monde occidental. C’est même tout le contraire. Cette élite ne défend que ses intérêts de caste, ses privilèges financiers et son monopôle politico-médiatique. Qu’attendons-nous pour ouvrir les yeux sur ces manipulations grossières et à la manière d’un Jean Luc Mélenchon, leur proposer une prompte émigration hors de notre monde et de nos sociétés française et européenne. Nous sommes le grand nombre, nous sommes les peuples, nous sommes ceux qui créent la vie quotidienne par notre travail incessant, nous sommes la source de leur profit. Sans nous ils ne peuvent rien et ne sauraient même pas se cuire correctement un œuf au plat !

Exportons les machiavels aux îles Caïmans avec leurs liasses de faux dollars comme seule nourriture. N’ayons pas peur de leur fuite ! Ils ne sauraient emporter avec eux nos terroirs fertilisés par notre labeur quotidien, ils ne sauraient nous priver de notre savoir accumulé par des décennies d’éducation républicaine et laïque. Sans nous ils ne sont rien qu’une bande de désœuvrés qui se masturbent le mental à concevoir des machinations pour exploiter leur prochain. Ce sont des parasites !

Réveillons-nous et saisissons nous du prochain scrutin présidentiel pour expulser pacifiquement l’oligarchie financière et ses fidèles larbins. Pas une seule voix ne doit manquer à la cause de la reprise du pouvoir individuel. Refondons une nouvelle république citoyenne participative. Cessons de déléguer à des carriéristes le monopôle législatif. Il en va de notre avenir et de celui de nos enfants qui se retrouveraient autrement plus serfs que nous ne l’avons jamais été, dépouillés des acquis sociaux dont nous jouissons encore et privés des libertés individuelles qui nous sont chères. C’est maintenant que se joue la partie. Nous sommes la « France des lumières » et notre responsabilité va bien au-delà de notre belle nation. Si nous ne pratiquons par ce sursaut de l’esprit nous pourrions bien nous réveiller tout engourdis dans les chaines du monde d’esclaves qu’on nous prépare « en haut lieu » !

Erik Gruchet