Seul à l’intérieur de toi
Et face à toi
L’inévitable inventaire
A faire ou à taire
Et mettre à jamais sous terre
Tu ouvres grand tes bras
A bien espérer
Mais sans réussir à voler
Tellement tu manques d’air
Des diplômes au mur accrochés
Aux photos des jours heureux
A la poussière par l’absence déposée
Et l’éloignement des grandes sérénités
Ca ira mieux demain
Cela fleurira surement le lendemain
Il fera beau la semaine prochaine
Il pleuvra pendant les mois à venir
Et nous irons tous au paradis
Cueillir des pâquerettes
Mais que ne fera-t-on
Pour tenir un jour le levier, le volant
Le guidon, la manette, la bride
La queue du diablotin
Qui s’amuse à formater ainsi nos vies
Changement de train
D’horaire, de quai, de main
De stratégie, d’humeur et d’air
Qui manquait le plus…