genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1998
durée: 1h35
l'histoire: L'astronaute Patrick Ross est le premier homme à se poser sur Mars. Mais lui et ses coéquipiers ont ramené un germe mortel de la planète rouge, ultime vestige d'une race de monstres au pouvoir destructeur.
La critique d'Alice In Oliver:
Suite au succès surprise du premier volet qui a trouvé son public dans les salles mais surtout dans les vidéos clubs, une suite est signée trois ans plus tard.
Mais cette fois-ci, le réalisateur du premier, Roger Donaldson, n'est plus de la partie. C'est donc Peter Medak qui prend la relève avec La Mutante 2 en 1998.
Visiblement, le concept du premier, à savoir une extraterrestre en quête de reproduction via la gente masculine, est largement exploitable pour de nouvelles suites.
Le début du film se déroule donc dans l'espace, et plus précisément, sur la planète Mars. Un jeune astronaute, Patrick Ross, est le premier homme à poser le pied sur la planète rouge. Hélas, le jeune homme revient sur Terre infecté par un germe extraterrestre et a bien l'intention de profiter du sexe féminin.
Voilà donc l'ancien astronaute en train de forniquer 24 heures sur 24. Ou presque. Très vite, Patrick Ross donne naissance à des bébés aliens.
L'espèce humaine est à nouveau menacée. Le FBI et le Pentagone interviennent: il faut à tout prix détruire cette chose.
Très vite, les scientifiques font également appel aux services d'Eve (Natasha Henstridge), mi-humaine mi-alien, et condamnée à jouer les rats de laboratoire.
Certes, la Mutante 2 accumule les séquences gores et faussement érotiques. Pourtant, malgré son quota de scènes nichons, La Mutante 2 se révèle particulièrement grotesque.
Le film compte à nouveau sur la superbe poitrine de Natasha Hentridge. Hélas, la formule qui fonctionnait à peine dans le premier opus, ne prend évidemment plus dans ce deuxième chapitre. Même Michael Madsen semble vraiment s'ennuyer.
Heureusement, la fin, totalement ridicule, vient répondre aux exigences du nanardeur en puissance.
Visiblement, Peter Medak n'a pas peur de sombrer dans le film débile et putassier, allant jusqu'à nous proposer une scène de sexe entre deux aliens.
Reste les effets spéciaux et le design des créatures toujours aussi bien foutues et réalisées par H.R. Giger, déjà superviseur des FX dans le premier opus. Toutefois, cela n'a jamais fait un bon film. La preuve !
Note: 03.5/20
Note nanardeuse: 14/20