Découvrez ma critique du film.
Film d'animation réalisé par Rémy Bezançon et Jean-Christophe Lie.
Sorti le 8 Février.
Synopsis : Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants qui l’entourent, une histoire : celle de l’amitié indéfectible entre Maki, un enfant de 10 ans, et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du Pacha d’Egypte au Roi de France Charles X. Hassan, prince du désert, est chargé par le Pacha de conduire Zarafa jusqu’en France mais Maki, bien décidé à tout faire pour contrarier cette mission et ramener la girafe sur sa terre natale, va les suivre au péril de sa vie. Au cours de ce long périple qui les mènera du Soudan à Paris, en passant par Alexandrie, Marseille et les Alpes enneigées, ils vont vivre mille péripéties et croiser la route de l’aéronaute Malaterre, des étranges vaches Mounh et Sounh et de la pirate Bouboulina…
Mon avis:
Je ne suis pas très friande des films d'animation et pourtant dès les premières secondes de la bande annonce, j'ai immédiatement accroché.
Ce n'est pas donné à tous les films d'animation donc mais celui-là a vraiment quelque chose.
L'histoire de cette girafe qui a vraiment foulé le sol français est magique, on s'émerveille devant cet animal que nous connaissons pourtant bien aujourd'hui.
On retombe en enfance, on écoute et on suit, sagement assis dans notre fauteuil, ce long périple entreprit par le trio Hassan, Zarafa et l'attendrissant Maki.
L'autre force du film c'est son réalisateur Rémy Bezançon qui signe là son premier film d'animation. Et pour une première, c'est très réussie. C'est avec l'aide d'un habitué de l'animation, Jean-Christophe Lie, qu'il a pu redonner vie à cette girafe et nous faire découvrir, en partie, son histoire.
C'est la présence de Rémy Bezançon à la réalisation qui m'a poussée à aller voir Zarafa. J'ai adoré ses deux derniers films (Le Premier jour du reste de ta vie et Un Heureux événement) et je savais que je ne pouvais pas être déçue.
Là aussi où j'apprécie sa première animation c'est qu'il nous en offre une vraie, sans effets spéciaux derniers cris ni 3D. Il n'a pas cédé aux appels de cette nouvelle technologie qui nous a envahi et qui se révèle bien souvent inutile. Un grand merci donc pour ce point car cela rend l'histoire plus réelle. La simplicité paye toujours.
On se laisse émerveiller par ces paysages, ce récit. Les larmes se font sentir à plusieurs reprises, on rit, on sourit. On aime.
Je suis sortie de la salle, le sourire aux lèvres, enchantée par ce voyage.
Zarafa plaira aux petits comme aux grands.
Ma note: 4/5