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PUNK - À ceux qui ne connaîtraient pas encore Tagada Jones, au sein du paysage Helvétique, permettez votre serviteur Gaulois, de rappeler, qu’il s’agit d’une formation française, d’origine bretonne qui assène un punk rock vénère et engagé.
Ce septième album studio se veut très contextuel, puisqu’il aborde « La descente aux enfers » des français qui prennent cher depuis la triste époque Sarkozy. Les deux premiers titres hurlant et rageux à souhait, mettent le feu ! Ce disque est là pour casser des gueules croyez-moi ! Le chant de Nico est explosif et les mélodies, pas en reste, donnent du jus à ce disque, qui n’est pas là pour occuper vos soirées d’hiver au coin du feu, en caressant votre bouledogue. C’est de baston, de colère et de boissons dont il est question ici. Musicalement, ce disque contient un côté très heavy avec ces sons de guitares tranchants et n’est pas sans rappeler le Killers des meilleurs jours ( je pense ici à l’album MISE AU POINGS).
Le disque sauvage et hystérique dénonce et met les poings sur les I de cet épouvantable monde dans lequel nous vivons, avec sur une rive les nantis et d’un côté les autres, ceux qui triment. Le titre phare "L’otage" se conclue sur un coup de revolver avec cette sentence sans appel « Tu vas payer ».
Un disque colère, aux sonorités métalliques, à écouter de toute urgence!