Les fermes sont nombreuses à Lille jusqu'en 1950.
Elles ont des murs de briques sur des soubassements de grès. Leur portail est rarement ouvert.
Un énorme tas de fumier se dresse dans la cour sur lequel s'ébat la volaille.
De jolis rideaux de dentelle pendent aux fenêtres du "cinsier", jurant avec la saleté ambiante.
Dans la pièce, la cheminée trône comme un autel. Les cuivres ont l'éclat de l'or et les fers le poli de l'acier. Le samedi, tout est lavé à grande eau.
L'écurie abrite les compagnons les plus chers: les chevaux.
Les autres ailes du bâtiment renferment porcherie, grange à blé, étables, poulailler. C'est au dessus de ces dépendances que logent les valets de ferme et les saisonniers.
L'électricité n'apparait qu'après 1900.
la ferme, texte P.Pierrard Huile C.B.
aquarelle Hembert