"Tu qoque fili ! " ... Mais que se passe t'il à la Mairie de Clermont-Ferrand ?

Publié le 11 février 2012 par Jean Noël Delorme

C'est La Montagne de ce matin qui révèle, au grand public, le psychodrame qui se noue à la mairie de Clermont-Ferrand.

Un nombre significatif d'adloints et conseillers municipaux de premier plan se rebelle ouvertement contre le Maire Serge Godard et se fend d'une lettre commune dans laquelle ils lui reprochent un manque total de démocratie et de transparence  dans sa gestion des affaires de la ville..

On le savait que, depuis les dernières élections municipales, le feu couvait sous la cendre car nombre d'élus de la majorité de gauche se laissait aller à des réflexions amères et vengeresse envers leur premier édille.

L'opposition municipale dénonçait depuis longtemps cette gestion municipale autocratique et opaque (n'y voyez pas un mauvais jeu de mots) et voit donc ses dires confortés et confirmés de la plus éclatante façon !

De la à affirmer que les tous nouveaux opposants, de gauche, au Maire, de gauche, de notre bonne ville, vont rejoindre les rangs du grouoe UMP et associés présidé par Jean Pierre Brenas, il y a un pas qu'ils auront peut être du mal à franchir...et nous de même...

En réalité, nous  assistons là à une éruption un peu plus fortes que les autres, dans la féroce guerre de succession que se livrent les adjoints de Serge Godard.

Traditionnellement les maires de Clermont Ferrand démissionnent  avant la fin de leur mandat, lorsqu'ils souhaitent passer la main, afin d'installer leur dauphin sans élection populaire et permettre à ce dernier de préparer un .. .renouvellement de mandat  serein lors de la véritable élection municipale; une réélection étant d'un abord plus aisé qu'une primo-élection...

Sauf que la dernière fois que le cas s'est présenté, Jean Yves Gouttebel, le dauphin désigné de Roger Quillot, maire démissionnaire, s'est fait rouler dans la farine par Serge Godard qui lui a piqué la place.

ce sont des choses qui ne s'oublient pas !

Nous sommes à deux ans des prochaines municipales et donc dans les délais pour une éventuelle démlission de Serge Godard en faveur de son dauphin désigné ce qui explique l'hystérie qui s'empare des ses colloocataires...

CQFD...

A trois mois des présidentielles, puis des législatives, cela fait quand même désordre à gauche, mais ces échéances passées on entendra à nouveau parler de la succession de Serge Godard et, là,  ça va saigner !

(Télécharger la lettre des élus rebelles via La Montagne)