Je l’ai déjà dit l’année dernière, j’aime pas la St Valentin. Je trouve un peu naze d’attendre le 14 février pour dire à sa douce moitié qu’on l’aime. Rien de plus niais et pas surprenant qu’un diner au chandelle. Mais, j’aime bien faire des playlists. Et la St Valentin c’est l’occasion rêvée pour en faire une ! Sauf que, je voulais pas la faire toute seule. On en fait donc une commune avec toutes les meufs du blog. Cette année, on a choisi des chansons d’amour, pas des chansons dirty comme en 2011. Et, c’est drôle parce qu’on a chacune une vision bien particulière de la chanson d’amour. !
“The Flame” ou “I’m Too Afraid To Love You”, The Black Keys. (Sabine)
En vrai, les Black Keys c’est le groupe qui a un effet dévastateur sur mes hormones. J’ai soudainement envie de rouler des hanches de manière lascive, d’arracher mes fringues, passer la main dans mes cheveux et jouer l’aguicheuse. Et puis, c’est deux titres là, ils sont tellement dévastateurs qu’ils donnent qu’une envie…aller sous la couette et s’envoyer en l’air…T’as besoin d’un dessin ? Garçon pour m’envoyer au 7ème ciel, il faudra absolument me faire passer l’un de ses deux morceaux.
“Fake Plastic Trees”, Radiohead (Sabine)
Radiohead, c’est un de mes groupes préférés qui me rend juste hystériques. J’ai failli pleurer en voyant qu’il n’y avait plus de places pour leurs concerts à Nîmes. Et cette chanson-là, Fake Plastic Trees, c’est une des chansons qui me fait bader mais que j’adore écouter. En particulier pour la dernière phrase “If i could be who you wanted all the time“…Putain, c’est une phrase qu’on s’est tous dit au moins une fois dans notre vie.
“Blue Jeans”, Lana Del Rey (Emma)
J’en ai rien à cirer de ce que les gens disent sur Lana. Son album c’est une bombe, un point c’est tout. J’aime tout particulièrement “Blue Jeans” pour ses paroles. L’histoire d’un mauvais mec qui quitte une meuf follement amoureuse. Et elle lui dit “Dit moi que tu te souviendras, que je t’aimerai jusqu’à la fin des temps” ou “Je t’attendrai un million d’années, promets-moi que tu te souviendras que tu m’appartiens.” C’est ouf, et j’adore.
“Hello”, Lionel Richie (Emma)
Un peu de kitsch ça fait toujours du bien. J’adore le kitsch, et cette chanson elle est juste mythique. Superbe voix, et un trop plein d’émotions. A ne jamais écouter après une rupture. C’est une déclaration de dingue : “Dans mes rêves, je m’imagine embrasser tes lèvres des milliers de fois”. Le mec est fou amoureux, et balance carrément un “I Love you”, après lui avoir demandé comment parvenir à gagner son coeur, car il ne sait pas comment faire. Un mec qui balance ses sentiments comme ça, c’est juste trop beau.
Glory Box, Portishead (Mathilde)
Une histoire qui commencerait sur Glory Box ne pourrait que se dérouler lentement, intensément, protégée par une bonne étoile… C’est classieux, profond, sensuel, mélancolique. On est subjugué par la violence des émotions, c’est un appel à la chaleur des corps et à les laisser s’entremêler à l’infini… Sour Times n’était pas loin de l’ex-aequo…
Gush, Let’s Burn again (Mathilde)
Le sexe n’est pas forcément sérieux, ça peut aussi être joyeux et espiègle tout en étant extrêmement sexy, ce morceau en est la retranscription parfaite. On se réveille un peu dans le cirage en pleine nuit, on se cherche sous les draps, on se sait plus qui à commencer à avoir envie de l’autre mais on est heureux de se retrouver, on vibre et on chérit cet instant dans un grand éclat de rire !
Don’t ever let me go, Vince Taylor & the Playboys (Isabelle)J’aurai pu prendre Love me tender du King mais j’ai choisi un de ses lointain cousin, Vince Taylor,reprenant du Eddie Cochran. Vince, « l’archange noir du rock » a tout de même un cœur sous sonblouson : Don’t ever let me go est une déclaration d’amour façon rock des fifties – « Aime moi, ne me laisse pas partir, ne m’oublie pas, ne me cause pas de peine » en résumé-, déclamé par la voix de crooner de Vince, ce bad boy sentimental, accompagné de ses playboys. Sara de Bob DylanPrésente sur l’un de ses meilleurs albums (voire le meilleur), Sara est une très belle chanson d’amour. On voit tout de suite le côté narratif propre à Dylan : La chanson débute par la description d’enfants jouant au bord de la mer, pour en venir à cette belle Sara, l’origine des tourmentes du narrateur. « Sara, Sara, si simple à regarder, si difficile à cerner » lâche-t-il au premier refrain, pouraprès renchérir « Sara, Sara, nymphe éblouissante à la flèche et l’arc, Sara, Sara, ne me laisse jamais, ne pars jamais »