Fringe // Saison 4. Episode 12. Welcome to Wesfield.
Durant la seconde saison, on avait eu droit à "Johari Window", un épisode nous emmenant dans une petite bourgade des Etats-Unis où tous les habitants avaient le visage déformés par une expérience
sur une base militaire pas loin et qui pour rester visible comme tout le monde pour les autres, ils devaient utiliser une antenne qui diffusait un bourdonnement comme un essaim. Ce nouvel épisode
de Fringe nous emmène alors à Westfield où un crash d'avion (tiens, l'obsession de J.J Abrams avec les crash d'avion fait encore surface, une fois de plus) a eu lieu et où le FBI vient enquêter.
Cette petite ville se retrouve en fait entre les deux mondes et Peter, Olivia et Walter se retrouvent coincés sans pouvoir en sortir. Cet épisode était vraiment plaisant et fascinant. Un des
meilleurs de la saison, voire le meilleur ? En tout cas, tout ce qui est fait est captivant et il n'est impossible de décrocher de l'écran tout au long de l'épisode. Cela m'arrive souvent devant
Fringe mais là, c'était à son maximum. L'épisode nous permet par la même occasion de retrouver le Fringe que tout le monde aimait et qui avait disparu avec ce monde alternatif sans Peter.
D'ailleurs, dans cet épisode Olivia va se souvenir de plusieurs choses et la première c'est justement l'affaire de "Johari Window" alors que dans le monde dans Peter, ils n'y sont jamais
allés.
Olivia va aussi se souvenir de tout à la fin de l'épisode et embrasser Peter ce qui va dérouter ce dernier. J'ai trouvé cette affaire autour d'Olivia très bien menée. On revient au monde de
Fringe que l'on connaît depuis les débuts de la série. Effectivement c'est très efficace, et on ne peut qu'en redemander. Walter est enfin de retour sur le terrain, et il arrive à former un duo
des plus convainquant avec Peter (alors que jusqu'ici il était difficile de retrouver une cohésion entre les deux personnages). Les deux esprits sont en symbiose parfaite et on ne peut donc
qu'être admiratif du travail. Il ne s'arrête pas à Walter et Peter, mais aussi à Peter et Olivia. On retrouve aussi la dynamique entre les deux personnages sur le terrain et ça, c'est quelque
chose que j'aime beaucoup. La scène d'ouverture de l'épisode est une des meilleures de la série, très bien foutue et surtout, nous proposant d'évincer carrément Lincoln de la vie d'Olivia
finalement. Car Olivia et Linc s'étaient rapprocher en l'absence de Peter et pouvait très bien devenir un couple, sauf que maintenant, nous, fans, nous ne voulons pas d'Olivia avec Linc, mais
uniquement d'Olivia avec Peter du coup cette scène fait plaisir aux fans. Moi y compris.
Car oui, Robert Jones est clairement un très bon personnage. Mais ce n'est pas tout car finalement, cet épisode joue sur la paranoïa. On ne sait plus quoi prendre pour acquis et pourquoi. Les
effets spéciaux étaient parfois un peu douteux mais ce n'est pas non plus trop mauvais. Cela reste de bonne qualité par rapport à certaines séries de SF du câble. Bref, au final, voilà un très
bon épisode de Fringe. Il est fascinant, captivant et arrive clairement à nous perturber. J'ai pris mon pied avec ce nouvel épisode de Fringe, sûrement parce que c'était un retour aux sources,
aux prémices de ce qu'est la série et ses personnages et non plus ce monde alternatif. Je lis pas mal d'avis sur la série et beaucoup de gens sont d'ailleurs très déçu de ce monde là, et veulent
que l'ancien revienne mais pas de panique puisque les transformations s'opèrent au fur et à mesure et vu cet épisode, c'est fait avec excellente pour moi.
Note : 10/10. En bref, un parfait épisode de Fringe, permettant le retour à la dynamique d'antan que tout le monde adore mais avec la paranoïa en plus. Excellent.