Fin de suspense...

Coucou les pengyou,

Après 4 semaines de gestation, voici les impressions de bibi sur la ville mystère : Hong-Kong. 4 semaines c’était vraiment nécessaire pour digérer une semaine passée là-bas pour le nouvel an chinois dont les Danses du dragon sont en vidéo dans un des articles précédents.

Bibi, après l’expérience macanaise, se retrouve donc au sein de la « Perle d’Orient », territoire d’un peu plus de 1000 km2, concentrant à la fois une cite urbaine trépidante et des espaces protégés propices aux randonnées ou aux bains de soleil sur la plage.

Hong-Kong, comme Macao, fut pendant cent ans une colonie britannique qui profita de son espace portuaire pour se développer et offrir à l’Europe une porte d’entrée sur les terres des mandarins chinois. Pour les amateurs d’histoire, la guerre de l’opium est l’origine de la mainmise de Hong-Kong par les Anglais, envahissant le territoire suite à l’éradication par les Chinois du commerce de l’opium des Anglais (venant d’Inde), qui cherchaient à rétablir une balance commerciale en leurs faveurs. Ce n’est qu’en 1997 que le territoire fut rétrocédé au gouvernement chinois en préservant son titre de « Région Administrative Spéciale ».

Apres le factuel, voila une présentation plus bibi-isée de la ville, ou plutôt d’un véritable pays qui, à défaut d’un patrimoine très riche, se détache du monde chinois par sa propre identité, fusionnant le passé Victorien anglais, les immenses tours de verre internationales, l’Asie tropicale et ses saveurs, et l’Asie manga, inspirée du Japon. C’est bien la chose la plus criante lorsqu’on arrive : ce n’est plus la Chine que l’on connaît depuis Chengdu. Bibi s’excuse auprès de ses Chinois qu’il apprécie énormément mais les Hongkongais ont une longueur d’avance en terme de politesse (désolé !). Plus diplomatiquement, bibi met cela sur le compte de différences culturels. Mais on ne peut s’empêcher d’apprécier l’absence de crachats, les respects des files d’attente, des espaces fumeurs restreints, une circulation ordonnée.
Hong-Kong est aussi une identité politique, apportant un meilleur « ajustement de la critique pouvant porter atteinte à l’intégrité étatique ». En clair, on rencontre dans la rue des membres de la « secte » FaLunGong dénonçant les tortures subies par le gouvernement chinois, les critiques de la gestion gouvernementale de la crise des transports en janvier (une violente tempête de neige a paralysé tout le sud de la Chine pendant une dizaine de jours). C’est parfois nuancé mais le message est clair. Une pancarte m’a beaucoup marqué dans un musée, elle disait : « Apres la rétrocession, Hong-Kong veut s’inscrire dans son développement personnel». Impensable en Chine Continentale où on prône l’union. Hong-Kong veut sans doute se démarquer de sa mère patrie pour préserver une attractivité, faisant jalouser les Pékin, Shanghai, ShenZhen. Et son succès actuel, elle en est bien consciente, un brin de fierté se dégage de ses habitants.

Pour terminer la première partie, Bibi vous présente en quelques clichés l’île de Hong-Kong, centre dynamique du territoire, place financière à la renommée internationale. On a donc au dessus de sa tête des tours de verre qui reflètent leurs voisines, pour savoir qui est la plus belle. Chacune a droit à son originalité architecturale (le centre des Exhibitions par exemple), qui donne un ensemble fascinant depuis Kowloon ou le pic Victoria, surplombant l’île. Magistral, jour comme de nuit. On peut se balader des heures sans s’ennuyer. Mention spéciale à l’escalator le plus long du monde : 800 mètres, ondulant entre les bâtiments, en dessus des rues.

C’était la première facette de Hong-Kong, les autres se pencheront sur Kowloon et l’île de Lantau. 

A bientôt mes pengyou,

Bibi
PS : Plus de photos sur http://picasaweb.google.fr/Benjamin.Guilleux/HongKong