Framboise va au cinéma : L'heure d'été.

Quelle vilaine copieuse cette petiote.

Cela fait un moment que je ne suis pas venue squatter ton blog par politesse sans doute ) Aujourd'hui, j'ai vu un "joli" film français de Olivier ASSAYAS "L'HEURE D'ETE", fan du cinéma français, j'ai forcément aimé ce film très contemporain et d'une belle sensibilité.   synopsis   "Pour fêter les 75 ans d'Hélène BERTHIER, ses enfants et petits enfants se retrouvent dans la vaste maison familiale de la région parisienne où Hélène cultive le souvenir de son oncle, Paul Berthier, peintre et collectionneur d'œuvres d'art,. C'est la dernière réunion heureuse : Hélène disparait et les frères et sœur doivent décider de ce qu'ils font de l'héritage."   C'est donc un film sur la famille, (trois générations) et ses secrets, la fratrie et aussi sur le temps qui passe. On se laisse prendre au jeu de ce film sensible et intelligent. Les acteurs sont "justes" : Edith SCOB, la mère, vue récemment dans Didine, Charles BERLING dans son rôle de fils ainé est très convaincant, avec ses responsabilités de fils ainé, de mari, de père ....  Juliette BINOCHE toujours aussi talentueuse, joue la sœur designer vivant aux Etats Unis et enfin Jérémy Régnier, le deuxième fils, "pro-mondialisation" profitant d'une promotion professionnelle pour s'installer avec femme et enfants en Chine, la France devenant trop étroite à son goût ...   Le film aborde la disparition et la difficulté de la succession avec beaucoup de sensibilité. Les envies de chacun, les doutes,  les rapports avec l'enfance... Il y a beaucoup d'émotions dans ce film et aussi  de l'amour, de l'humour, de la poésie, de la tristesse, de la tendresse, de la pudeur......quelques beaux moments .....   Tout cela autour de l'art. Pour la petite histoire, A l' origine, ce projet était une commande du musée d'Orsay pour fêter ses 20 ans : quatre courts métrages qui, au final, se sont transformés en un long métrage.   J'ai beaucoup aimé ce film, ce n'est pas un chef d'œuvre mais un joli film voilà

Et merci à mes lecteurs car je sais qu'ils y en a qui ne viennent que pour moi