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Stéphane Morneau, enfin sobre, ferme les livres sur sa saison 2011-12 avec un bilan de l'année, dans l'oeil du parieur.
Résultat Final Saison 2011 : 120 – 130 (48.00%)
Un peu moins d’une semaine après le Super Bowl, le deuil est fait, la saison est belle et bien terminée. Les libérations commencent, la ballade des entraîneurs bat son train et les partisans se remettent en silence d’une autre belle saison. Pour votre parieur, pas la meilleure des années comme l’indique ma fiche finale mais, malgré tout, prédire toutes les lignes est une tâche ardue et surtout inexacte alors je n’ai pas trop honte. Quand même, permettez-moi un petit bilan, un brin ludique, sur cette saison 2011-12 pour votre parieur de service.
Les gros FLOPS
Les Bills, après un début de saison qui a surpris tout le monde, se sont écroulés. Ils ont terminé la saison avec une fiche de 6-10, dont 1-7 sur la route. Dès que l’effet de nouveauté s’est évaporé, les Bills sont redevenus décevants au possible et les paris n’ont juste plus fonctionné. Au début de la saison, ils gagnaient quand on les voyait perdre et dès qu’on a embarqué dans le train, ils se sont évaporés. Ça nous apprendra à faire confiance au Buffalo.6-9-1 contre le spread pour finir la saison, bref, à l'image des Bills que l'on connait.
Les Rams, que je voyais gagner leur division, m’ont couté plusieurs paris. J’y ai cru longtemps, mais les blessures et les mauvaises performances auront minés tous les espoirs. Sérieusement, quelle belle drop, pauvre Bradford. 3-12-1 contre le spread, ça dit tout.
Micheal Vick et les Eagles, je ne les voyais pas tout gagner mais je ne m’attendais pas à aussi peu de performance. Vick m’a coûté en Fantasy et au niveau des paris, une double dose d’amertume de la part de Philadelphie. À ne pas répéter l’an prochain (yeah right, je vais encore le prendre Vick, je suis un idiot).
Dans la même division, les Cowboys ont affiché un lamentable 5-10-1 contre le spread. L’équipe favorite des américains bénéficie toujours de lignes gonflées à cause de la densité de l’action qu’ils provoquent mais cette année, rien à faire, il ne fallait pas parier sur les Cowboys.
Les 3 teams parlay : Je ne me lasse pas, je fais toujours des combinaisons à trois équipes et ça ne fonctionne pas souvent. Ne suivez pas mon exemple.
Je pourrais vous parler des Bucs aussi mais vraiment, est-ce nécessaire d’en ajouter? 4-12 contre le spread, identique à leur fiche, à l’année prochaine pour les Creamsicle.
Les gros HITS
Les Saints avec dix semaines consécutives a remporter contre le spread, c’était une belle vache à lait. Vraiment, Drew Brees, Jimmy Graham et la course au record auront été payant pour les parieurs. 12-4 au final contre le spread, une solide saison. Who dat !
La Tebowmania, dans ses premières semaines, a été payante. Les Broncos étaient largement défavorisés sur la plupart des lignes et les miracles du 13e apôtre ont été très appréciés.
Les Patriots, au début de la saison, étaient payant. L’offensive et le calendrier, une excellente combinaison pour faire un peu d’argent. 9-6-1 contre le spread avec des lignes un peu gonflées en fin de saison.
Même son de cloche pour l’offensive des Packers, 11-5 contre le spread, c’est très respectable. Pas la saison presque parfaite, fallait se méfier des gros écarts mais plus souvent qu’autrement, Rodgers et sa bande auront renfloués les coffres.
Les Texans, avant les blessures, ont fait le travail. La division s’est écroulée autour d’eux et avec Matt Schaub et Andre Johnson, il y a vraiment matière à créer de belles choses dans les années à venir. Au final, 11-5 contre le spread, la meilleure fiche du genre dans l’AFC.
Les Panthers et Cam Newton ont joué toute une saison pour les parieurs. 9-7 contre le spread dans plusieurs matchs serrés et des causes perdantes. Si vous y étiez partisans des tease, c’était presque impossible de perdre avec les Panthers cette année.
Beast Mode, les Seahawks avec leur deuxième moitié de saison et la rage de Marshawn Lynch ont terminé avec une fiche de 10-5-1 contre le spread, juste en dessous des Niners dans la division. Oui j’aurais pu parler des Niners mais vraiment, après 3 semaines c’était évident qu’il fallait se ranger derrière le Frisco. Les Seahawks ont frappé plus tard dans la saison et c’était très excitant jusqu’à la toute fin, même avec Tarvaris Jackson.
En conclusion
Je me suis repris en fin de saison mais je suis tout juste sous la barre des 50%, donc, une saison sous les attentes pour moi au grand plaisir de plusieurs lecteurs qui aiment bien me tirer la pipe avec mes déboires.
Malgré tout, beaucoup de plaisir et j’espère aiguiser un peu mon œil pour l’an prochain car oui je serais de retour à moins que les Mayas en décident autrement et fassent imploser l’univers avant le kick-off de l’an prochain. D’ici là, vous pourrez me lire durant toute la saison morte sur tout et rien à propos de la NFL et je risque de vous achalez un peu avec la NBA et le March Madness dans le détour parce que faut bien s’occuper en attendant le retour du plus beau cadeau de Dieu, la NFL.
Sur ce, soyez sage et renflouez vos REER, c’est le temps ou jamais pour éviter la matraque des impôts.