Un homme de retour de chez lui apprend que son frère jumeaux est mort, qu'il lui a légué une énorme somme d'argent et qu'un vrai arsenal de terroriste se trouve dans sa chambre. Dans sa quête de vérité, il sera accompagné d'une jeune femme dont le fils a été kidnappé pour l'occasion...
La critique Big Brotherienne de Borat
Un an après le lamentable Paranoiak, le trio Spielberg-Caruso-LaBeouf est de retour pour notre plus grand malheur avec L'oeil de mal.
Après avoir pastiché à mort Fenêtre sur cour (comment ça, ce n'était pas une parodie?!), il s'agit maintenant de s'attaquer à 1984 de George Orwell et Ennemi d'Etat de Tony Scott, mais sans vraiment y toucher évidemment. Faut rester prude après un tel scandale sur le film précédant. Le Zorro anorexique se voit associer à Michelle Monaghan, Billy Bob Thornton, Rosario Dawson, William Sadler, Anthony Mackie, Michael Chicklis et Cameron Boyce (souvenez vous de la tête à claque de Mirrors...
Non, je ne parle pas de Paula Patton). Le film raconte une sorte de machination se déroulant évidemment uniquement aux States.
Nous suivons donc LaBeouf dans ses aventures absoluement trépidantes (c'est le cas de le dire) et crédibles à tous les instants.
Et pour cause, un vilain ordinateur lui fait du tord. Ce dernier a non seulement tuer son frère (si, si mais évidemment par un moyen mécanique, vous croyez quoi), le fait passer pour un terroriste (certes LaBeouf est barbu dans ce film, mais pas de quoi le faire passer pour un clone de Ben Laden !), le manipule, le fait pourchasser et lui trouve même une nouvelle copine !
Bah oui, sachez qu'il se retrouve chez Monaghan à la fin du film. Plus besoin de Meetic, suffit d'un ordinateur taré pour trouver l'âme soeur !
Mais surtout et ce qui renforce le côté grand-guinolesque de ce film, c'est que cet ordinateur a été crée par l'Etat ricain et a évidemment changé de bord. Vilain PC va ! Devenu plus ou moins autonome, il peut infiltrer votre portable ou le système de l'armée. Sans aucune limite cet ordi... sauf évidemment son alimentation.
Chose que comprendrons les gars de l'armée à côté au bout d'un peu plus d'1h50 !
"Quoi? Tu me quittes déjà pour retrouver ta Megan Fox ! Salaud !
-Mais c'est juste pour le boulot !"
Quand même faut le faire. Son principal objectif est de dézinguer le président, mission qu'il donne à LaBeouf, évidemment sans succès.
Une sorte de Big Brother nouvelle génération mais en beaucoup moins vicieux. Bref, ce qui marchait chez Orwell ne marche absolument pas ici.
Là où le film touche le fond c'est par ses scènes d'action. Aucun doute, ce film est anti-réaliste dans les moindres détails.
Que ce soit dans la scène dans la casse de voitures (nos amis évitant des grues tels les peluches d'un grappin), celle dans la soute d'un avion (LaBeouf et Monaghan dans un carton, un vrai tue l'amour) et surtout celle de l'avion de chasse.
En effet, Caruso ose même l'avion s'écrasant dans un tunnel, dévastant tout sauf LaBeouf ! Même Thornton passe à la trappe.
Enfin, arrêtons de parler de ce film soi-disant paranoïaque (tiens donc !) mais surtout ridicule.
Un gros navet essayant vulgairement de pasticher du Orwell et pas sauvé par ses acteurs tous lamentables.
Note: 0/20 (bah oui le ridicule ne tue pas mais fait mal)
Note naveteuse: 18/20