Comment vas-tu? Genre de question que tu poses à l’inconnu d'une bouche en forme de bouteille à la mer: "- et toi?"
crédit photo: Yvon Buchmann
Et là tu imagines le dialogue virtuel qui te parlerait de puits taris et d'oued qui s'assèche et tu pourrais enchainer sur ta prostate. Si Elle te raconte le mal de l'Ange qui ne soupire plus sous les coups de boutoir du prince charmant aux chaussettes qui trainent, tu raconterais l'arrangement conclus il était une fois avec tes idéaux qui tardaient à venir et la vie qui s'écoulait, impatiente. Il faut maintenant payer la trahison des renoncements nécessaires et des promesses non tenues à l'enfant que tu fus par l'adulte devenus de bric et de broc de ses choix par défaut. Il te faut rire, beau joueur, à l'humour de cette vie incompétente et autiste qui t'avais promis en 48 heures chronos celle conviée au banquet des affamées et te la donne en 48 ans rassasié et frugal. C’est ainsi: La vie commence à l’an zéro et le mode d'emploi à l’an quarante.