Aurais-je été attirée par ce titre peu encourageant si le nom de l’auteur ne m’avait pas sauté aux yeux? On dirait ici un essai sur la génération des plus de cinquante ans et ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus, mais Doris Lessing, prix Nobel de littérature 2007, dont j’ai tellement aimé «Le carnet d’or» s'est toujours intéressée aux phénomènes de société. L’éditeur parle de ce petit livre comme d’ «un texte sulfureux et dérangeant sur des amours scandaleuses. Roman du non–dit et de la dissimulation.»Voilà qui est alléchant et qui aurait pu me plaire! Hélas, quelle déception! Juste une petite nouvelle très lisse, une bluette. Tout est dit, très vite, rien n'est approfondi. On frôle l' Harlequinade!
Les Grand-mères, Doris Lessing, (Flammarion, 2005, 128 p) Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle D. Philippe
Doris Lessing est née en 1919 et a écrit ce livre en 2005 à 83 ans