La Clusaz lance son site communautaire grâce à widiwici

Restons dans le domaine du ski pendant qu’il reste un peu de neige.
laclusaz.widiwici.com est l’adresse du nouveau site communautaire de la station de ski du même nom. En se basant sur un service communautaire existant (widiwici) La Clusaz fait une double bonne opération.

Tout d’abord cela lui permet de ne pas avoir de dépenses techniques importantes.
Le développement d’un site communautaire de cette envergure nécessite un investissement important (même si des plateformes Open Source existent) qui peut se justifier quand on veut développer un réseau international et/ou multi thématique ou quand on est une multinationale, mais qui peut être lourde à financer pour une station de ski, même de l’envergure de La Clusaz.

Ensuite ce choix permet à ce nouveau service de bénéficier immédiatement de la communauté widiwici existante. Ce point est important car, dans ce type de service, c’est le nombre d’utilisateurs et leur implication qui font la réussite du projet. Et là, force est de constater, que le plus dur est fait.

Le principe reprend celui de widiwici appliqué à un lieu géographique précis. Les membres de la communauté renseigne leurs profils sportifs et peuvent comparer leurs niveaux, organiser des manifestations, des rencontres, des défis, partager des photos et des vidéos, créer leurs blogs, etc.

La Clusaz pourrait donc être le théâtre privilégié des défis que se lancent les membres de widiwici dans le domaine des sports de glisse hivernaux.
Bien sûr la station en profite pour mettre en place un agenda des évènements sportifs qu’elle organise ou héberge et espère, par la création de ce nouvel outil, renforcer sont image de station de ski “sportive”. Ils communiquent d’ailleurs sur leurs différents champions et leur présence dans la communauté ainsi que sur la possibilité de leur poser des questions.

C’est une bonne intiative et surtout une manière intéligente et peu risquée de faire entrer La Clusaz dans l’ère du web 2.0. L’échec de ce service pourrait être délicat à gérer en terme d’image (et encore…) mais n’aurait que peu de conséquences financières et structurelles.

S’approprier des services existant est une bonne manière de commencer une démarche web 2.0, ouvrir un groupe Facebook ou une page MySpace  avec l’identité de sa destination ou de son établissement permet de tester la réactivité de sa clientèle à ce type de service et sa propre capacité à gérer ce type d’activité.

Source : 2803

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