Le réalisateur s’est expliqué sur le coup de sang éprouvé sur Twitter au sujet de son manque de nomination au Césars …
Il y a deux semaines de ça, l’acteur avait écrit sur son Twitter :
Une seule nomination aux césars. J encule le cinéma français. Allez vous faire baiser avec vos films de merde
(…)
Je m en fout des césars. Je n’y ai jamais mis les pieds. Je suis juste choqué par le manque d intérêt
Le réalisateur du film « L’ordre et la morale » donne sa vision, sans langue de bois, du monde cinéma français et justifie ses propos aujourd’hui dans <a href= »http://www.youtube.com/watch?v=HvYdfi_5Ddo »>l’émission « La quotidienne du cinéma » de cette semaine</a>
Ce n’était pas douloureux, pas du tout. Sérieusement. Je trouve que c’est un film assez fort, (long et compliqué) à faire et qui est un film très français. Que le public n’y aille pas, pour différentes raisons, je n’ai aucun problème (avec ça). Je comprends que les gens n’aient pas envie de voir ça et qu’ils aient envie de choses beaucoup plus simples. Mais que l’industrie ne comprenne pas que ce genre de films doit faire partie du panel du cinéma français, je trouve ça un petit peu difficile. Ca n’a rien à voir avec la qualité des films, mais je trouve que dans l’ensemble du cinéma français, on manque d’une ambition très simple qui est celle du cinéma. On fait des films, on oublie un petit peu le côté cinéma. On est soit sur des imitations de films américains sur lesquels on n’est pas assez (bon) soit dans des films qui (sont trop bons pour la télé mais pas assez pour le cinéma). On travaille dans des tout petits groupes, on retrouve les mêmes acteurs dans les mêmes films faits par des copains… Je trouve que cette partouze artistico-commerciale n’est pas excitante. Et j’en suis extrêmement malheureux », a expliqué l’acteur. (Même moi), si je voulais faire « La Haine 2″, je ne pourrais pas. Impossible. Personne ne voudrait mettre le doigt dedans ! Et si on allait jusqu’au bout, je ne suis même pas sûr que le film sortirait parce que les distributeurs diraient « Je ne veux pas de ce public dans nos salles »