Hier après midi, je déambulais dans le Bon Marché.
Je m'arrête au corner OPI pour acheter la crème mains et ongles que j'avais envie de tester depuis quelques temps et le vernis de la collection Holland qui s'appelle quelque chose comme Gouda-Gouda-je sais-plus-quoi.
Malheureusement, lorsque je suis arrivée à la caisse avec mes deux articles, la caissière m'a fait observer que le vernis, même s'il semblait neuf, était un testeur. Elle m'a précisé que cette teinte n'était pas encore arrivée pour la vente (alors que je l'ai vu au Séphora Haussman: mais pourquoi ne l'y ai-je pas prise alors?!), mais que je pouvais, pour 7 euros incluant le démaquillage de mes ongles, me la faire appliquer sur place.
J'ai accepté. On allait me chouchouter un peu... je ne suis jamais contre!
Mais, les difficultés ont alors commencé. D'abord, sur les 3 personnes officiant sur le corner OPI, seules deux travaillaient réellement, la troisième (une espèce de sosie de Barbie: longue chevelure raide et platine, lèvres et ongles rose pétard) était cachée derrière son ordi, installé sur une place pourtant prévue pour l'application du vernis, et se bornait à donner des ordres à ses collègues. Bref, Barbie me demande de revenir dans 20 mn. Je suis de bonne composition (parfois... OK, hier exceptionellement!) et j'accepte.
J'en profite pour aller sentir Amber Oud, le dernier parfum de By Kilian, qui est une vraie réussite: il évoque le feu de bois, mais un feu de bois saturé de vanille. Cela dit, je ne suis pas certaine d'avoir envie de le porter car, bizarrement, je trouve qu'il manque peut être un peu de féminité quand ne persistent plus que les notes de fond... A voir...
Mais revenons à notre sujet. A 15h15 précise, je me présente de nouveau au corner OPI. Mais Barbie n'est encore pas contente. Elle estime que ses collègues ont fait n'importe quoi de sorte qu'il n'y a pas de place pour moi qui ai pourtant rendez-vous, sauf à ce qu'elle vire son ordi de la troisième place disponible et qu'elle se mette elle-même au boulot... Ce qu'elle a fini par faire: j'étais là, c'est elle qui m'avait fixé rendez-vous et il y avait une place libre.
C'est donc Barbie-soupe-à-la-grimace qui m'a fait mon application de vernis en râlant, à la va-vite et en faisant exactement comme si seules mes mains étaient présentes. Moi j'étais transparente et elle n'a cessé de converser avec sa collègue sur des sujets personnels qui ne concernaient qu'elles. Ma voisine d'à côté est, de ce fait, devenue transparente également!
Je dois dire que tout çà était modéremment agréable. J'avais l'impression d'être à la caisse de monop lorsque le caissier ou la caissière passe vos articles tout en poursuivant sa conversation au combien palpitante avec son voisin de caisse.
Et au final, la couleur du vernis est jolie (et je l'achèterai chez Séphora), mais l'application ne casse pas trois pattes à un canard: j'aurais fait au moins aussi bien. Là, il y a des petites aspérités très apparentes que je n'ai jamais à déplorer quand j'applique moi-même un vernis OPI.
Le corner OPI du BOn Marché: pas sur que je récidive!