L'agriculture vinicole est en progression au Moyen-Orient et au Maghreb. Les musulmans ont avec le vin une histoire conflictuelle depuis des lustres, marquée par l'interdit religieux. Pourtant, les pays arabes en produise de plus en plus. C'est ce que constate notamment tunisieaffaire.com, un site pour les biznessmen du Maghreb, qui explique qu'après un long intermède « causé par les nationalisations de vignobles, les guerres et les pressions islamistes, l'industrie vinicole est en pleine expansion au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Égypte, au Liban, en Jordanie et bientôt, en Syrie ». Et la qualité s'améliore constamment. Toujours selon ce site, « L'engouement pour le vin déplaît toutefois aux islamistes. Au Maroc, ces députés ont proposé de taxer lourdement les boissons alcoolisées. En Égypte, les Frères musulmans essaient chaque année d'interdire le pinard (sic). Mais en vain. » Pour Denis Dubourdieu, « trois facteurs favorisent la consommation du vin : l'argent, la démocratie et la paix. » L'œnologue français témoignait il y a peu à l'AFP que, « même si les pays arabes ne les réunissent pas tous, les conditions deviennent timidement favorables dans cette région. » A suivre sur lefigaro.fr