« BASF reconnaît ainsi que les Européens ne voient pas les cultures transgéniques d’un bon oeil, commente Marco Contiero, le spécialiste OGM de la cellule européenne de Greenpeace. Ce rejet ne s’explique pas uniquement par des inquiétudes liées à l’impact sur la santé. Les cultures transgéniques ont des implications préoccupantes pour les agriculteurs qui sont en outre confrontés à des rendements plus faibles que prévus. Des problèmes liés à l’utilisation des pesticides ou au développement de résistances sont également monnaie courante. »
Il n’y a pas qu’en Europe que l’opposition aux cultures OGM se fait sentir. BASF a battu en retraite aux Amériques suite à une série de défaites enregistrées sur le plan industriel ces deux dernières années en Chine, en Inde ou encore aux Philippines et en Thaïlande… A l’heure actuelle, 90% des OGM sont cultivés en Amérique du Nord ou du Sud.
En 2011, l’Inde a rejeté une aubergine transgénique, le seul OGM pour lequel une autorisation avait été demandée. La même année, la Chine a suspendu la commercialisation du riz transgénique, déjà rejeté par les Philippines et la Thaïlande.
BASF remballe sa pomme de terre Amflora, une plante transgénique résistante aux antibiotiques. Il s’agit d’un des deux seuls OGM autorisées à la culture en Europe. La commercialisation de l’Amflora s’est avérée catastrophique.
GM : BASF bat en retraite suite au rejet des Européens | Greenpeace Belgique.