La Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph) a organisé le Grenelle de la scolarisation et de la formation professionnelle des jeunes handicapés. Y été présentes des associations de parents d’handicapés qui demandent une certaine égalité géographique du métier d’accompagnateur et que celui ci soit mieux traiter (salaire, statut..). Les rentrées scolaires pour les enfants handicapés sont toujours très compliquées et il reste un long chemin à parcourir. Les auxiliaires de vie pour handicapés recrutées pour l’aide scolaire ne sont pas assez compétentes et formées (souvent mais pas toujours) pour assurer un soutien scolaire de qualité.
Tout auxiliaire de vie scolaire (AVS) doit suivre une formation de minimum 60 heures, or, on se rend compte que beaucoup d’entre eux ont suivis une formation bien plus courte. Au même titre que l’aide aux personnes âgées (voir plus) la seule bonne volonté de ces personnes ne suffit pas il faut des compétences très importantes pour s’occuper d’un élève handicapé. Bien que le travail des associations fut très fort, « aucun référentiel métier ni aucun diplôme n’ont jamais été validés, aucun cadre d’emplois défini ».
De plus, il faut savoir qu’une grande disparité géographique existe pour ce métier en fonction de la région, du département, de la ville… En plus des différences d’infrastructures et d’équipements le PPS (projet personnalisé de scolarité qui permet l’accueil ou le maintien de l’élève en situation de handicap dans des conditions ordinaires de scolarité) n’est pas pareil dans tous les départements. Pire, il est parfois inexistant. Par exemple, dans la Drome, « il n’y a aucun dialogue possible, pas de PPS et des directeurs d’écoles qui disent encore non à l’intégration car cela « va déranger la classe » ! souligne Marie-Hélène Audier, mère d’un enfant autiste qui se bat aux côtés d’autres familles…