Il est jeune, sympa et très prometteur !
Ce graffeur de 34 ans a commencé à taguer bébé. Depuis l’enfance, il inscrit son nom de code (Atlas, en référence à la carte géographique) à chaque endroit où il passe dans le but d’y laisser sa trace. Son écriture géométrique est devenue universelle. Sachez cependant que son motif récurrent a été longuement muri !
Très tôt, cet électron libre a abandonné ses études d’art pour apprendre la calligraphie, auprès d’un maitre au Maroc. De retour à Paris, il transpose cette tradition du geste arabe ancestral avec des matériaux contemporains, comme la bombe ou le Scotch, sur des toiles ou des affiches. Ses oeuvres ont un effet quasi hypnotique. L’oeil se réfugie dans un labyrinthe tracé par une ligne noire sur un fond à la laque délavée au White Spirit.
Ses carrés de 100 par 100 cm se vendent de 4000 à 5000 €.
L’Atlas aime intervenir dans des lieux interdits comme le parvis de Beaubourg, où il a tracé une boussole géante. Ou dans les rues de Paris et Pekin, en peignant méthodiquement à la bombe chrome les plaques d’égout. Il y applique ensuite une toile peinte en noir ou en rouge. On peut acheter cette empreinte entre 5000 et 14 000 € pour les grands formats (200×200 cm).
Dans sa dernière exposition où deux pièces sur huit ont été acquises par le collectionneur Jean Cherqui, son logo se décline à l’infini dans de grandes toiles cinétiques fluorescentes qui s’allument selon un rythme sonore.
Du 21 Janvier au 18 février 2012
La galerie Lebenson a le plaisir de vous faire découvrir : L’ATLAS pour sa nouvelle exposition : PERSISTENCE !