Que se passe-t-il en Ecosse pour que soit apparue cette scène ? Car malgré une domiciliation officielle à Londres et Edimbourg, c’est bel et bien du early Beta Band écossais que le quatuor nous donne l’occasion d’entendre. Soit une pop qui bave largement sur les bidouillages électroniques et se concentre sur un folk mutant parfaitement équilibré entre acoustique et électrique. Impossible de s’ennuyer pendant 13 titres tant chaque pièce de l’échiquier a son originalité propre. Ca ne ressemble à rien, si ce n’est à du Akron/Family mixé avec Kraftwerk et Talking Heads.
Frais, neuf, insouciant, c’est ce qu’on veut. Derrière, "Firewater" enfonce le clou de son chant cosmique et clappé. Le trip est total, jusqu’à son final hédoniste au possible. Et là alors qu’on l’est en apesanteur, bim, "Waveforms" vous emporte dans une grande danse tribale et électronique autour d’un feu de psychédélisme moderne bouillant. Mais Django Django c’est aussi les percussions répétitives et cabotines de "Zumm Zumm", le folk intimiste de "Hand Of Man", les sirènes au galop de "Wor", le single conquérant qu’est "Storm" ou les milles et une nuits façon "Skies Over Cairo". Vous en voulez encore ?
En bref : génial premier disque de pop organo électro acoustique. Espiègle et subversif, il ne vous caressera pas dans le sens du poil mais se montrera vite indispensable.
Le site officiel
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