Dans la rubrique exotique de l'hiver, Brigitte temporairement délocalisée sur une isle caribéenne nous a fait parvenir une carte postale sur laquelle elle nous signale qu'elle profite d'une météo à 29 degrés... Cela rajouté aux 50 du jus fermenté de canne à sucre, y'a de quoi zouker sur la plage.Tabernuche tiens pour la peine je vais me faire un ti' punch. Ah oui mince il n'est que 9h, un peu tôt peut-être. Bon... il me reste les environs du poêle et le morceau de musique de circonstance "imagine one day" proposé par notre reporter chez Saint Martin qui comme chacun sait a généreusement partagé son manteau avec un déshérité.
Entre-nous je ne vois pas trop non plus ce qu'il faisait avec un manteau sous ces latitudes (sauna individuel?)
M'enfin!Ah mais on me signale dans mon oreillette en bulot verni que le gars Martin créchait du côté de Tours, ceci expliquant cela...
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Fulup qui fourbit son bermuda breton mais là , en disant cela, je sens bien que concernant Fulup je tombe dans la faille du pléonasme, et doublement même, puisqu'en véritable breton waterproof, il envisage le bermuda sept mois par an, mais pas en ce moment et on ne lui en voudra pas.En tout cas d'ors et déjà il se prépare pour pour pouvoir enfourcher son vélo et accompagner ainsi les coureurs de La Redadeg 2012 quand ils se présenteront sur les terres pas complétement immergées de l'estuaire de la Loire, avant de traverser quelques heures plus tard, celui de la Vilaine pour continuer leur périple et pari tous les ans renouvelé et consistant à traverser en relais,les cinq départements bretons en courant nuit et jour, ce qui représente pour cette année, 1500 kilomètres entre Brest et Douarnenez et en huit jours, s'il vous plait.
Chaque kilomètre de course peut être acheté, non pas pour raketter le passant comme pourrait le faire n'importe quelle entreprise d'autoroute privée construite avec nos sous, il s'agit plutôt ici de récolter des fonds pour une cause que nous explique ses organisateurs: "La Redadeg est une course pour la langue bretonne. Son principe est de passer un relais, sans discontinuer, de jour comme de nuit. Les kilomètres sont vendus pour récolter des fonds dédiés au financement de projets qui participent à l’usage et à la transmission de la langue bretonne dans la société." source: Ar Redadeg
On peut également rajouter que le passage de La Redadeg est aussi l'occasion de fêtes /animations orchestrées par des écoles et associations locales.
Chacun peut participer même s'il ne peut ou ne veut pas courir, même en dehors des terres bretonnes cela marche heu! je veut dire -court- aussi
suivez le guide
Les organisateurs ont prévu cette année pour ne pas enfumer les coureurs et en rajouter dans la couche (qu'on en tient déjà,une bonne) de limiter les accompagnements motorisés de la caravane de coureurs et c'est ainsi par exemple pour la note localement locale de l'affaire, le 16 mai lorsque les participants traverseront Saint-Nazaire du côté de la fin de matinée, nous serons nombreux -que le grand pédalier m'entende-- à enfourcher nos bicyclettes et apparentés pour participer dans l'humeur qu'elle est bonne à cette belle aventure qui on peut le dire va de l'avant.
Nous reviendrons bien évidemment et en temps imparti à cette Redadeg 2012
photo: Skol Diwan Sant-Nazer
Klip Redadeg 2012 from Ar Redadeg on Vimeo.
photo source: des baskets dans le vent
Pour rester -et magnifiquement - dans la course on peut également prendre des nouvelles de Stéphane parti de Saint-Nazaire début juin et se trouvant à l'heure actuelle quelque part dans Le Kerala Des baskets dans le vent" c'est le joli nom de son blog où il raconte non pas ses exploits (qui existent cependant) mais plutôt comme il le dit lui-même en préambule:j'ai 50 ans et une envie folle de parcourir le monde à la rencontres des autres."
Au fil des kilomètres courus de son grand voyage qui veut le conduite jusqu'à Lhassa au Tibet, c'est sur qu' il en rencontre -et à son beau rythme-- des peuples et des cultures... dans le même temps Stéphane nous offre de chouettes nouvelles du Vivant quand il s'engage sur ce genre de chemin...
"Des baskets dans le vent"