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Bazar de questions pour Philippe Besson

Par Angelalitterature
Hello Philippe !
Bazar de questions pour Philippe Besson

Ton livre de chevet ? « L’amant » de Marguerite Duras. En particulier pour cette phrase : « Très vite dans ma vie il a été trop tard ». Ta musique du moment ? « Moves like Jagger ». Maroon 5. Hommage malicieux et sensuel à l’idole. Et puis, il faut voir au moins une fois dans sa vie la cambrure et les tatouages d’Adam Levine. La preuve vivante que la virilité peut être féminine. Le classique qui te tombe des mains ? « Belle du Seigneur » d’Albert Cohen. Pourtant j’aurais voulu y arriver. Pardon.  Un objet fétiche ? Aucun. Je ne suis pas fétichiste. Et je n’ai pas l’instinct de conservation. L’objet que tu aimes offrir ? Des fleurs. Mais ce ne sont pas des objets. Pourquoi écrire ? Parce qu’on est seul. Pourquoi voyager ? Pour aller voir ailleurs si j’y suis. Et j’y suis. Un photographe ? Maxime Antonin, petit jeune homme de 21 ans, qui sait saisir l’instant parfait chez les gens, sans qu’ils s’en rendent compte. Ton film culte ? « Les heures » de Stephan Daldry d’après le roman de Michael Cunningham. Trois sublimes portraits de femmes. Trois actrices en état de grâce. Un film sur la fragilité qui, à la fin, est le seul état qui m’intéresse.  Un cinéaste ? François Truffaut.  L’endroit où tu rêves de voyager ? Loin. J’aime la longue distance. Le décalage horaire. Un musicien ? Philip Glass.  Un moment inoubliable ? Celui où l’autre dort encore, le matin. Un artiste hors du commun ? Rimbaud, inégalable, inapprochable, inintelligible. Un pays à visiter absolument ? Cuba, avant que les Américains n’en fassent une riviera vulgaire, façon Miami. Un lieu fabuleux ? Le village de mon enfance. Qui n’existe plus que pour moi. Pourquoi lire ? Pour ressentir. Un artiste à voir en concert ? En ce moment ? Charlie Winston, showman sexy et généreux. Un écrivain ? Duras. Forcément Duras.  Ton actualité ? La sortie le 5 janvier de mon nouveau roman : « Une bonne raison de se tuer ». Dont le titre provient d’une phrase écrite par Cesare Pavese : « Une bonne raison de se tuer ne manque jamais à personne ». 

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