Nous y sommes ! La voilà enfin entre mes mains ! Je lance la console et décide de m’aventurer pour commencer sur Gravity… Euh, attendez une minute. Vous ne comprenez pas un piètre mot de ce que je vous dis là, n’est ce pas ? Très bien, asseyez vous je vais tout vous expliquer. Pour cela, revenons quelques heures en arrière.
Sony nous a offert la possibilité, il y a quelques jours de cela, de nous essayer en avant-première à leur prochaine console portable : la PS Vita. C’est donc à Paris que se déroulait l’événement avec comme compagnons de voyage : Sams de JeuxCapt.Com, Narsauva de chez Console-Toi.Fr, Gorkab de chez Total-Manga,com et surtout un vent tout simplement glacial. A croire qu’il aurait parcouru le trajet Pôle Nord-> Paris pour l’événement.
Ca caillait sec pour la Vita man !
Les organisateurs nous ont donc ouvert les portes d’un loft aménagé et scindé en deux pour l’occasion. Le rez de chaussée était réservé pour un jeu concours assez sympa que j’expliquerais en détail un peu plus tard, et le premier étage s’avérait être un véritable temple à la gloire de la Vita. Une vingtaine de bornes en libre accès étaient proposées. A peine le temps de retrouver la sensation de mes extrémités, que je m’aventurais vers une console dispo. Et là…
Nous y sommes ! La voilà enfin entre mes mains ! Je lance la console et décide de m’aventurer pour commencer sur Gravity Rush(ou Gravity Daze chez nos amis japonais). Un jeu d’action développé par Sony qui nous pousse, comme son nom l’indique, à défier ce cher Newton pour vaincre nos ennemis. Dans ce genre de situation, nous attendons donc une physique de jeu au poil.
Et bien je n’ai pas été déçu, malgré quelques soucis de repérage dans l’espace, le titre utilisant avec brio les deux sticks de la console, reste assez facile à prendre en main. Toutefois, sur mes quelques minutes d’essai, Gravity Rush n’utilisait à aucun moment, durant les phases de gameplay, les différentes capacités tactiles et stéréoscopiques de la console. Mais rien de bien dérangeant, puisque l’univers avec ses designs en cell-shading est très bien intégré; le tout rehaussé grâce à la taille de l’écran assez conséquent(5 pouces). En bref, un titre surprenant et original qui vaut le coup d’être surveillé.
Mais pas le temps de se reposer puisque j’enchaîne avec de la course pure et dure, j’ai nommé WipeOut 2048. Ce jeu nous mettant à bord de véritable bolide anti-gravité représente le Mario Kart du futur. Fusées, lance missiles, propulseurs et autres mitraillettes seront votre équipement pour finir en haut du podium. La première constatation reste pour moi cette véritable baffe graphique prise dès les premières secondes. Très beau et coloré, les sensations de vitesse provoquées par ses engins, ajoutent la touche finale suffisante pour obtenir un titre carrément addictif. Dans un premier temps, on a du mal à s’acclimater à cette vitesse et puis au fur et à mesure nos yeux s’habituent et admirent les explosions et autres interactions avec le terrain.
Après cette bonne dose de sensations fortes, il était temps pour moi de calmer ma tension en me lançant vers un jeu de réflexion plutôt cool : Escape Plan. Dans un univers monochrome, vous incarnez un petit bonhomme qui, bousculé dans son sommeil, tentera de s’évader.
Plutôt fun, la démo n’était pas suffisamment longue pour se faire un véritable avis. Elle nous faisait découvrir les premières minutes du jeu -qui s’agissait tout bêtement d’un simple didacticiel- nous présentant l’utilité des fonctions tactiles de la console. Je vous rappelle que celle-ci possède à la fois un écran tactile à l’avant mais elle est également pourvue d’une partie tactile à l’arrière, très utile pour ouvrir un passage. En clair, un titre qui serait sympa d’acheter à petit prix.
Mais à l’instar de Escape Plan, certains titres ont eu véritablement du mal à me toucher avec leur utilisation du tactile (ami de la blague, bonsoir…). Je retiendrais en particulier, Little Deviants, un jeu ciblé pour les enfants avec des petits monstres ‘Cro mignons’. Le titre utilisant le tactile arrière de la console, ce qui permet d’influer sur le terrain, est absolument injouable. Il est vraiment difficile de se repérer et j’ai eu de grosses difficultés à déplacer mon animal exactement là où je le voulais. Un comble pour un titre qui demande une certaine précision.
Mais pas le temps de torturer d’avantage ces pauvres bêtes que l’on nous invitait moi et la fine équipe à descendre au rez de chaussée pour nous immiscer dans la «DARK ROOOOOOOM». Oui bon, moi aussi quand j’ai entendu ça j’ai carrément flippé, mais je dois admettre que le concept était intéressant.
L’objectif est simple : Dix objets estampillés PlayStation nous sont donnés et nous devons dire avec exactitude le nom de celui-ci. Oui c’est assez simple au premier abord mais avez vous oubliez que nous étions dans la «DARK ROOOOOOOM». Yeux bandés et complètement dans le noir, la tâche s’annonçait un poil plus complexe. Mais rien de bien difficile pour votre aventurier de l’extrême, qui repart avec la magnifique note de 9/10 (Saleté de Navigation Controller !!!!).
Personne ne sort de la « DARK ROOOOOOM » (Bon ok j’arrête)
En tous cas une très bonne soirée avec des titres intéressants, d’autres moins mais dans l’ensemble un avis plutôt positif pour celle qui ose entrer dans le terrain favori de Mr Big N. Je vous rappelle que la console sortira le 22 février en France.