Rappelons tout d’abord que Copwatch est un site visant à dénoncer les bavures policières et à délivrer des informations personnelles sur certains policiers. Interdit en octobre dernier, le site a refait surface. Claude Guéant est alors intervenu de nouveau afin de réduire à néant tous les clones du site. L’audience de ce jour avait donc pour but d’entendre les arguments juridiques et techniques des différentes parties afin de savoir précisément comment procéder.
Bloquez-en un, 10 réapparaitront
Les fournisseurs d’accès ajoutent que cette histoire risque d’être sans fin, dès lors que des aspirateurs de sites permettent de « copier Copwatch à l’infini » sur des pages personnelles. Qui plus est, d’après des constats d’huissier réalisés par SFR, sur les 35 sites visés, certains (14) sont inaccessibles, et l’un d’entre eux est un blog sur l’art numérique.
Bloquer ceux inaccessibles est donc inutile, et bloquer le dernier nommé est un risque évident d’atteinte à la liberté d’expression. Même argument du côté d’Orange, qui affirme que la plupart des sites listés par le ministère n’ont rien à voir avec Copwatch et que le rôle des FAI n’est pas de bloquer n’importe quel site sans preuve ni recherches.
Au final, le Ministère public a jugé « inconcevable » et « disproportionnée » la demande de Claude Guéant, à savoir bloquer les futurs sites illicites similaires aux sites actuels.
Le délibéré aura lieu le 10 février prochain à 16h, soit dans trois jours.
Merci à PCInpact pour l’information. La totalité de l’article est visible ici.
j’en profite pour demander à mes concitoyens ce qu’ils pensent de ce genre de sites… Le débat est tout vert (sauf à ne pas respecter la charte d’usage telle que décrite dans la page d’avertissement ci-dessus… dans ce cas, je me fâche tout rouge).