La France a fait le premier pas. Mais l’objectif reste lointain. Voulue par Nicolas Sarkozy contre l’avis des pays anglo-saxons, la taxe sur les transactions financières “à la française” demeure marginale par rapport aux ambitions de l’Union européenne ou à celles du prix Nobel d’économie James Tobin, son inspirateur initial décédé il y a dix ans.
Présenté mercredi matin au Conseil des ministres, le dispositif épargne la plupart des titres spéculatifs. Les produits dérivés, lourdement critiqués au G20 pour leur effet déstabilisant sur l’économie mondiale, échapperont pour l’essentiel au filet fiscal tricolore.(suite et source)