L'art contemporain est toujours un sujet délicat et
tendent à faire croira çà certains qu'il fait partie d'un cercle fermer d'élitistes
pseudos intellectuelles.
Oui ne nous leurrons pas il y en a qui s'y croit le petit
doigt levé.
Mais nous, ici il nous faut relativiser.
Oui, nous ne sommes qu'à Bernay, petite ville de 11 000
habitants.
Je ne ferais pas, cela serait trop hasardeux, le calcul
de savoir sur admettons 100 personnes combien vont visiter les expositions de purs
arts contemporains sur la ville ?
Alors j'ai envie de faire un petit récapitulatif de ses
20 - 30 dernières années :
Car nous avons déjà eu bon nombre de tentatives ici à
Bernay de galeries qui offrait à voir des artistes dit
"Contemporain".
Des magasins d'encadrement qui aux fils du temps offrait
leurs murs et cimaises aux artistes d'ici ou là. Puis des galeristes proprement
innovateurs qui hélas n'ont duré que quelques saisons.
Alors, il faut savoir que Bernay depuis quelques années
et bien lotie niveaux lieux d'expositions de toutes tailles.
Déjà, le "Musée des beaux-arts" qui cette année
encore nous offre à voir / revoir les acquisitions d'œuvres contemporaines,
dont le fond s'amplifie et devient alors fort intéressant à découvrir.
Puis nous avons d'autres lieux privé et/ou semi-public
comme le hall de la maison des associations - galerie de l'Éveil - la brulerie
- la salle capitulaire - l'abbatial, s'en oublier un endroit anonyme au fond
d'une allée coincée entre deux commerçants situés dans une cour intérieure
magnifique.
Je parle de la galerie – bric à broc des sœurs "Poupart"
ou là elle offre au fond de son échoppe une pièce où elle offre à voir des œuvres
de Friboulet and c°, etc.
Puis celle-ci situé un temps rue de Geôle puis rue
Folloppe qui était prometteuse, mais sa maitresse de maison était me semblent-il
trop sélective quant à son public (je me suis vue refuser l'entrée d'une de ses
expos sous couvert qu'elle était au téléphone alors que s'était aux heures et
jours ouvrables, brefs.
Comme si dans une galerie on ne devait y aller qu'une
fois et c’est tout !
Alors, loin des cocktails pseudo mondain des inaugurations
"Très chères" l'idée même d'offrir l'art à voir à la population et quelques
choses de passionnent à faire vivre.
Ainsi, j'en viens donc à ce nouveau lieu, cette toute
nouvelle galerie offerte tout entière à l'art contemporain qui vient de
s'ouvrir à Bernay.
Le jeu de mots que trop galvaudé et repris ici en nom
titre de ce lieu "De l'art ou du cochon" (je mettais moi-même servie
de ce jeu de mots pour un des articles passés).
Site internet, page "Face Book" sont les compléments
virtuels de cette galerie (1).
Ainsi, peut-on y lires les ambitions du propriétaire que
cite "L'ouverture de la galerie répond à un rêve vieux de nombreuses
années" (2).
Alors oui, évidement le but de ce genre de lieu et de rendre
accessible une forme d'art type (l'art contemporain) aux plus grands nombres.
Comme nous nous le sommes dit, le galeriste et moi,
"Un lieu d'exposition est avant tout fait, non pas pour tenter d'expliquer
l'art non, mais pour de crée chez celui, celle qui y rentre un déclic et qu'il
apprécie alors une des œuvres exposées".
Alors, il emploi des mots comme "Ressentis" - "Se
faire plaisir" - "Faire bouger les choses", etc.
Son but premier et non des moindres et dit-il "Avoir
une ligne éditoriale ferme, mais ouverte, et ne pas déposer le bilan au bout de
trois mois" (3).
Après il est évident qu'il va lui falloir ouvrir son lieu
à toutes formes d'arts et variées aussi les artistes, les thèmes, les styles,
etc., dans des sens, auraient-je envie de dire, "Tout azimut".
Le maitre de maison pense aussi que pour le public qui le
visites il et bon qui ressente du plaisir à voir l'œuvre accrocher, mais aussi
qu'ils puissent repartir avec l'œuvre sous le bras si celle-ci lui plaît vraiment.
Et c'est là où je trouve qu'il innove dans le discours le
Mr, car il ose parler d'argent.
Oui, il dit ouvertement qu'il établit en accord avec
l'artiste lui-même "Les prix - volontairement fixés à moins de 100 € pour
les illustrations".
Et il argumente encore en continuent par cette
explication qui me plaît bien (le Mr et bon commerçant, rire) "Des
règlements en plusieurs fois sans frais annexes seront tout à fait
envisageables" (4) je dis bravo (rire).
Ainsi, pour résumer la chose simplement, un roulement
d'expositions est envisagé toutes les six semaines.
Alors, pour celle-ci qui coure jusqu'aux 26 mars 2012, on
découvre trois artistes.
·
"Gérard Delafosse" (travail sur des formes
tels la peinture, le collage et le verre).
·
"Tim Doyle" (travail sur la peinture
et l'illustration digne des comics us des années 1950).
Et,
·
"Cyrille Plate" (plasticien et
sculpteur).
Pour cette première exposition les œuvres qui m’ont parlé,
si je puis dire, sont celle de "Cyrille Plate" avec son "Robot
rouge" (voir illustration plus haut) et cette cage grillagée ou sont empilés des monceaux de goulots de
bouteilles de verre.
J'ai trouvé cela déroutant, donc……. intéressant.
Enfin, voilà quelques informations utiles :
"Galerie de l'Art ou du Cochon" aux 24, rue
Gaston Folloppe, 27300 Bernay.
Ouverture du mardi au vendredi de 11 h à 19 h et le
samedi de 10 h à 19 h 30.
(1) Voir
lien internet ci-dessous.
(2) Extrait
de l'éditorial de son site.
(3) Idem
petit (1).
(4) Extrait
d'un article que lui a consacré le journal "Paris-Normandie" du 02
février 2012 (l'article n'est pas signé du moins sur le site internet du
journal).
Photographie : "Robot rouge et panier à
goulot" (n'ayant pas les noms réels des œuvres, je les nomme ainsi) par le
citadin avec l'aimable autorisation du propriétaire de la galerie "Erik
Beauchet" février 2012 ©®.
Voici un lien internet vers la galerie "De l'art ou
du cochon" :
http://www.daodc.fr/