Quelle semaine mes cher(e)s lecteurs/lectrices ! Il y a des fois comme ça où tout arrive, où la vie vous malmène, vous fait passer par tous les sentiments possible et imaginable de la façon parfois la plus terrible qui soit. Dans ma quête à l'âme sœur, j'ai rencontré il y a quelques semaines, une personne qui m'a instantanément plu. Moi qui suit hyper sélectif, autant vous dire que si cette personne m'avait séduite c'est qu'elle correspondait en de nombreux points, sans doute, à l'idéal féminin que j'avais imaginé. Et puis partageant quelques heures avec elle, je découvrait que plus le temps passait, plus je l'adorait, plus cette personne prenait de l'importance dans ma vie. Puis, je finissais par ne plus penser qu'à elle, en mangeant, en buvant, en marchant, en pissant, en travaillant, en dormant, en me tourmentant la nuit à me demander comment le lendemain, j'allais, avec les modestes arguments favorables de ma personne, réussir à séduire, à ne pas décevoir, à intéresser, à faire rire, à être parfait. Toute une grande volonté à essayer d'améliorer la vie de quelqu'un avec soi-même. Mais comme je l'ai dit la vie vous malmène. Voilà que d'un coup je me retrouve surchargé de projets, tous plus importants que les autres, avec en prime des aléas qui viennent fausser toutes mes relations avec cette personne. Merde!
Mardi, on m'annonce que je dois aller à Lyon. Autant vous dire, je me contrefout infiniment de passer mon baptême du métro et du tramway. Je me contrefout infiniment de voir des gens la tête dans le cul et de la demoiselle qui me fait du regard dans le coin de la rame.
Jeudi soir, temps habituel des sorties, avec en prime un moment à passer avec cette personne, anéanti à cause d'un putain de projet annoncé à finir pour le lendemain.
Tout ça pour, au final, douter, me tourmenter, m'inquiéter, me soucier, me torturer l'esprit avec cette question : a t'elle de l'intérêt pour moi ou non? Putain, j'en sais rien. C'est terrible et d'autant plus insupportable que mon petit démon pessimiste qui me dit, sans cesse, de sortir les mouchoirs et les violons
A ces moments là, vous ne pouvez pas savoir à quel point je préfère infiniment être avec cette personne, lui parler et lui faire comprendre à travers mes mots, combien je l'adore.
Ah Bon Dieu!