L'humour douteux de nos camarades de la centrale nucléaire de Fessenheim
Oyé, oyé, braves gens du nucléaire , demain le leader minimo , maxi impots , viendra vous dire tout, oui tout, ce que vous voulez entendre !
Oyé , oyé, braves gens du nucléaire , vous êtes sauvés !
A l'heure du démantèlement du service public et EDF par les hommes de sarkozy et de proglio croire que ceux ci viennent à Fessenheim pour produire autre chose que du clivage politique et ainsi transformer la centrale de Fessenheim en monnaie d'échange, je trouve l'ironie de la situation à un niveau proche de la fusion du sens critique. (mais bon, il n'y a pas d'age pour croire au père noel)
La fermeture est jugée inintéressante politiquement: l'électorat vert est en perdition et M. Sarkozy préfère cliver sur le sujet du nucléaire et insister sur les divergences à gauche plutôt que de prêter le flanc sur la sécurité des réacteurs nucléaires. Car fermer Fessenheim, ce serait mettre le doigt dans l'engrenage d'autres fermetures, au nom d'une sécurité sans cesse plus exigeante.
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Donc la centrale nucléaire de Fessenheim ne sera pas fermée par sarkozy de l'ump, les travaux qui ne sont pas impossibles, ni couteux à réaliser seront faits dans les temps *, évidement « trak soy » ...
Et voilà, que je me suis décarcassé pour obtenir, le plan top secret, dans le plan secret, du plan dans le secret top, prévu par la com de l'Elysée
1 - La centrale nucléaire de Fessenheim sera soulevée avec des ballons gonflés par le toupet des ministres de sarkozy et de l'ump , cela pour augmenter l'épaisseur du minuscule radier en coulant 8 mètres de béton sur l'actuel qui mesure 1M50 !
2 - La nappe phréatique qui affleure sous la centrale sera repoussée de plusieurs dizaines de mètres grâce à un ingénieux moyen de pompage shadok.
3 - Les risques de ruptures des digues du canal du Rhin seront supprimés par la construction d'un barrage qui a fait ses preuves depuis des millénaires. En effet les castors seront appelés en renfort.
4 – Le système de refroidissement sera complété par une alerte orange grand froid permanente et toute l'année sur l'Alsace.
5 – Les séismes seront interdits en Alsace par un décret de Philippe Richert et même si Bâle est annexé, impossible de faire mieux sauf si … éch a moka ?
Note : Et si cela ne suffit pas, nous irons planter des éoliennes dans le orch lor des écolos anti-nucléaire et pro grand hamster d'Alsace.
Yo kopfertomi , j'ai bossé dur pour être encore une fois à la pointe de l'info, en avance comme d'habitude, toujours au service de mon pays et de sa civilisation supérieure … tota kopf
Bésitos à toutes et tous.
Eric Bloggeur Citoyen
PS : "CAP A GAUCHE" C'est ta seule chance !
A lire aussi :
groupes.sortirdunucleaire.org/Pourquoi-il-faut-fermer-Fessenheim
* Alors que les réacteurs de Fukushima montés sur un radier en béton armé épais de 8m n’ont pas résisté au séisme majeur du 12 mars 2011, quelle garantie de résistance à un tel séisme offrirait un simple rehaussement du radier des réacteurs de Fessenheim qui présente actuellement une épaisseur de 1,5 m, la plus faible de tous les réacteurs PWR construits en France ? Aucune : les magmas radioactifs (corium) des cœurs nucléaires fondus à plus de 2500°C des réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima, après avoir percé leurs cuves en acier ont réussi à percer les enceintes fissurées en béton et peut-être aussi les radiers eux-mêmes malgré leur épaisseur car le béton fond à 800°C, incapable de tenir au flux de chaleur incroyable dégagé par la radioactivité et les réactions nucléaires en chaîne qui se poursuivent dans le corium non refroidi, laissant se répandre les produits de fission hautement radioactifs et dangereux à l’extérieur de la centrale.
Il est évident que les mêmes causes produiraient les mêmes effets à Fessenheim, avec le risque supplémentaire de contaminer pour des siècles la nappe phréatique exceptionnelle qui affleure sous les réacteurs. Comme aucun renforcement des parois latérales des enceintes de confinement en béton de Fessenheim n’est exigée par l’ASN, il est évident que le problème de leur percement par les coriums à très haute température et leur fissuration sous l’effet d’une explosion d’hydrogène dégagé par le contact entre l’eau et le corium ne peut pas être résolu. Quant au dispositif supplémentaire de refroidissement de secours à installer en cas de défaillance des circuits principaux, il risque tout simplement d’être immédiatement détruit ou bloqué par la violence du séisme, comme cela s’est passé dans tous les réacteurs de Fukushima, car c’est toute la conception anti-sismique des centrales nucléaires qui est en question, au regard des ruptures de canalisations, de la destruction interne des pompes, du blocage des soupapes et des grappes de commande des barres de contrôle, etc. !
De plus, dans son rapport du 4 juillet 2011, l’ASN ne demande aucun renforcement des protections de la centrale nucléaire de Fessenheim face à une rupture possible de la digue du grand canal d’Alsace dont le niveau d’eau est pourtant situé 9 m au-dessus. Or le récent rapport hydrogéologique de G. Walter prend en compte la possibilité d’une telle rupture consécutive à un séisme majeur en Alsace, même si EDF la considère négligeable. Mais la catastrophe de Fukushima nous a appris l’inanité des prévisions probabilistes en matière d’accidents nucléaires majeurs. Il est certain qu’un renforcement des digues du canal sur des dizaines de kilomètres serait tellement coûteux qu’il n’est tout simplement pas envisagé, comme il est certain que la prudence aurait demandé de ne pas construire ces réacteurs à cet endroit.
Ne nous cachons pas la vérité : quand on sait qu’un réacteur nucléaire de 900 MW contient environ 900 fois la quantité de produits de fission radioactifs (tels que le césium 137) répandus par la bombe d’Hiroshima, et que c’est cette quantité terrifiante de radioéléments que l’explosion de Tchernobyl a dispersée sur l’Europe, autoriser l’exploitation de Fessenheim pour dix années de plus dans une région aussi sismique pourrait exposer tout le pays des Trois Frontières et bien au-delà à des risques de catastrophe de type nucléaire incommensurables et irréversibles.