Ce matin, on a pu lire dans les colonnes du « Parisien/Aujourd’hui en France » une ministre qui se moque du physique des deux politiciennes ainsi que de François Hollande …
Action :
Alors qu’elle était interrogée sur la fiction de France 2 « Les Hommes de l’ombre« , la ministre UMP a donné son analyse sur la communication politique et sur l’image de certains :
Contrairement à Ségolène Royal, qui en 2007 est allée jusqu’à la médecine esthéthique et la correction dentaire. C’est de l’emballage qui rend un candidat attrayant, accessible, mais, sans travail sur le fond, n’a pas d’incidence sur le vote des Français
(Hollande) était un homme débonnaire, aimant la bonne chère et la plaisanterie. J’ai pensé à lui en regardant la série. Dans les deux cas, on est dans la construction d’un personnage par des communicants. Je fais un régime, je change de lunettes, je fais attention à me contenir à tout instant… Mais l’image se fissure toujours à un moment
N’oubliant pas de complimenter son patron une …. qui se respecte :
dans la sincérité permanente et qui a un grand sens des médias
Réactions :
«Ça suffit…! (…) [Mess à qqns] vous vous souvenez ce que je disais sur les attaques contre @evajoly : rances et révélatrices. CQFD. 1/2»
- Valérie Pécresse sur Europe 1 :
ne pas vouloir participer au Morano bashing (…) On est extrêmement sévères avec Nadine Morano
Ce que dit Nadine Morano, honnêtement, ça m’est complètement égal.
Explications :
Maintenant ça suffit ! Je dis aux journalistes qui déforment nos propos et cherchent la polémique, que ce sport national devient insupportable pour les responsables politiques comme pour nos concitoyens. Cette déformation de paroles que je n’ai jamais validées est indigne. Je n’ai porté aucun jugement sur le physique d’Eva Joly. C’est une adversaire politique que je respecte et dont j’ai simplement évoqué le naturel et la liberté d’allure qui ne la rendent pas otage de la construction d’une image voulue par des communicants qui impose souvent aux femmes, du brushing impeccable aux chaussures à talons, un véritable diktat« .