Sherlock Holmes - Jeu d'ombres

A l'époque, j'avais prévenu que je prendrai direct un billet s'il y avait un numéro 2 et j'ai tenu parole.
Bon, certes, je n'étais pas en salle à l'avant-première, ni même le jour de la sortie officielle mais c'est que j'avais des choses à faire !!!

Trêve de bavardage, même ambiance et même réalisation que le premier.
Vous n'aviez pas aimé : ne vous déplacez pas !
Vous aviez accroché : allez-y, vous ne le regretterez pas !
C'est de nouveau un Sherlock azimuté que nous retrouvons entrain de se saouler au formol au milieu d'une forêt vierge.
Je pense que l'effet de surprise du premier film n'opère plus et c'est peut-être ce qui aura déplu à certains. On n'est plus surpris de voir décortiqués les raisonnements hyper pointus du détective, ni son anticipation des faits mais ça reste toujours aussi plaisant à observer.
Bon, j'avoue quand, avoir moins trouvé l'esprit cabochard qui percutait tant entre Holmes et Watson mais, à la place, on découvre un peu plus le respect qui les lie, voir une certaine tendresse. Ceci étant, tout cela demeure relatif et les deux personnages se ratent relativement rarement à la joute verbale !

Quant au scénario, il nous emmène en pleine fin du XIXè siècle quand les antagonismes européens montaient en puissance et, d'ailleurs, j'aime assez la moralité de l'histoire mais je ne vous en dis pas plus !
Mais, soyons claires, l'histoire est plus un prétexte pour savourer du Holmes que, réellement un but en soi.
D'aucuns, justement, regrettaient que ce film soit " réduit" à un film d'action. J'aurais envie de leur répondre que, dans ce cas là, il ne faut pas aller voir un Sherlock Holmes mis en scène par Guy Ritchie !
Oui, effectivement, le film fait la part belle aux effets visuels, aux scènes d'action, aux reconstitutions en image de synthèse... Mais, personnellement, dans d'autres circonstances, ça m'agacerait sûrement mais tel quel cela m'a beaucoup plu !

Enfin, c'est également l'occasion de revoir Kelly Reilly en charmante fiancée de Watson, Eddie Marsan en inspecteur limité de Scotland Yard, puis d'avoir la surprise de retrouver Thierry Neuvic en révolutionnaire français...
En conclusion, j'ai passé une très très bonne soirée et, ma foi, si un numéro 3 venait à sortir, je reprendrai ma place !

A bientôt !

La Papote

PS : Ils n'ont pas coupé la scène tournée à Strasbourg, l'hiver dernier mais c'est la toute première du film...