Ce sera une première sur ce blog : un billet sur un livre que je n’ai pas lu, que je ne connaissais pas!
Mais vous devinerez sans peine que le texte de ce billet n’est pas de moi.
Je l’ai reçu dernièrement comme commentaire à mon post précédent. C’est notre ami MOUNIR, commentateur épisodique, qui nous le propose. Et je le mets en ligne avec plaisir, pour plusieurs raisons, dont certaines personnelles.
Il nous y présente “DUBAI, la rançon du succès“, de Nabil MALEK, paru en décembre 2011chez les Editions Amalthée. Je signale que le livre n’est pas encore disponible dans les librairies au Maroc.
Un petit mot sur l’auteur : Nabil Malek, économiste et consultant auprès de divers instituts financiers, a vécu à Dubaï de 1994 à 2008. Sa carrière dans la finance lui a facilité l’accès aux informations sur le développement de Dubaï et sur les acteurs de l’essor exceptionnel de ce pays.
Voici donc le texte de Mounir :
“Dubaï, la rançon du succès.
C’est l’histoire d’un petit Emirat que rien ne destinait à jouer le rôle de la Manhattan du Moyen-Orient. Un émirat poussé par les faibles ressources naturelles et pétrolières à s’inventer un avenir dont la vision amorcée dans les années 70 et concrétisée dans les années 80 tient aujourd’hui les symboles de sa réussite : un hôtel 7 étoiles en forme de toile tendue devenu emblématique, une station de ski dans l’une des régions les plus chaudes et sablonneuses de la planète… sans oublier bien sûr la plus haute tour du monde -Burj Dubai rebaptisé Burj Khalifa – culminant à 828m.
Avec « Dubaï, la rançon du succès », Nabil Malek nous raconte non pas les coulisses du pouvoir mais les histoires d’hommes et de femmes pris dans le fantastique appel d’air de l’essor économique de ce petit bout de désert. Une population qui a triplé lors de la dernière décennie (les étrangers sont présents à 90%) attirée par l’explosion du marché de l’immobilier, le développement touristique, le business, l’argent, la réussite. Autant de destinées que nous livre Malek, lui-même expatrié ayant longtemps travaillé dans le secteur bancaire. Entendues, observées parmi ses proches ou lues dans les colonnes « faits divers » des journaux et consciencieusement répertoriées par l’auteur, ces histoires livrées sous forme de courtes nouvelles dressent un portrait sans complaisance de l’émirat- de l’argent roi. 440 pages prenantes, touchantes et édifiantes sur le « rêve dubaïote », entre grandeur et décadence.”
P.S. : Si quelqu’un a lu ce livre, ses commentaires seront les bienvenus pour compléter ce billet.