Glee // Saison 3. Episode 12. The Spanish Teacher.
Decidí esta semana a mí también tomar cursos en español con Google para hacer una crítica totalmente en ese idioma. El lenguaje de Santana. Y Ricky Martin. Bon, même si je comprends toujours pas de ce que je viens de vous raconter sur la ligne précédente, je vais poursuivre en français si vous le voulez bien. Qu’on se le dise en toute discrétion, cet épisode de Glee était quand même bien mauvais. Mais parce que je suis gentil et que j’adore Glee (si quelqu’un ne l’avait pas encore remarqué, je pense qu’il ou elle vit sur une autre planète). Mais « The Spanish Teacher » ne vaut rien. Ian Brennan (encore lui, celui qui est à l’origine des horribles Home et A Night of Neglect), le St Patron des pires épisodes de Glee a tenté de faire ce que faire de mieux Ryan Murphy : du fun à profusion. Et le tout, en espagnol évidemment. Sauf que, je pense que son essai devra rester un essai. D’une part l’épisode nous apprend que Will Shuester n’est pas un vrai prof d’espagnol (bon ça en même temps il fait jamais cours, mais j’ai cru un instant à un emploi fictif). Il a voulu devenir prof d’espagnol car c’était la seule place de prof de disponible.
Qu’il est filou. Il découvre que ses reprises de classiques mexicains habillés comme les gars qu’on trouve sur les boîte jaune Ol Del Paso n’ont plus du tout de succès et il doit apprendre réellement l’espagnol (vous allez pas me dire qu’il a réussi pendant des années à se faire passer pour un prof d’espagnol sans savoir comment on dit conversation dans cette langue. Même moi je le savais !). Bon, Will va prendre des cours du soir et il va tomber sur un espagnol, qui vient de l’Ohio (dommage que Rick Martin ne nous ait pas fait l’accent de l’Ohio, un accent que j’affectionne tout particulièrement car il est drôle), et qui s’appelle Ricky Martin, oups… David Martinez alias « The Hottest Spanish Teacher in Ohio History ». Bon, déjà là, l’épisode en tient une couche. Mais, Ricky Martin ultra bright, le chanteur qui nous fait des « Oueeeepa » (j’attendais le Un, Dos, Tres… toute mon adolescence). L’idée est bonne sur le papier, mais le scénariste n’arrive pas à donner de souffle au personnage. On sent que l’on est étouffé entre le sentiment que Will n’est qu’une imposture et le fait que Ricky Martin n’est qu’un accessoire dans l’épisode pour chanter, danser et dire quelques lignes de dialogues. Alors que le personnage avait un réel potentiel pour être bien plus exploité. A l’instar de Gwyneth Paltrow l’an dernier qui était bien plus sympa.
Bref, je vais vous parler de la musique de l’épisode. Tout débute avec cette reprise de LMFAO « I’m Sexy and I Know It », une version spanglish avec Ricky Martin en meneur. Une mise en scène pauvre dans la salle de répétition mais une scène fun et énergique. Je trouve la reprise assez mauvaise mais avec les images je me suis laissé prendre au jeu, préférant laisser mes oreilles avant le visionnage de l’épisode. On continue avec Mercedes et sa reprise de Gloria Estefan ‘Don’t Wanna Lose You », également en version spanglish. La voix est belle mais la mise en scène n’est tellement pas énergique que l’on perd le fil. La scène est une excuse pour trouver un lien musical entre Sam et Mercedes. Vient ensuite un mash-up, « Bamboleo / Hero », mix des chansons des Gypsy Kings et de Enrique Inglesias. Chantée par Sam, la scène était plutôt marrante. Surtout pour les horribles chaussures et aussi pour Sam qui ressemblait à un cowboy brésilien (me demandez pas pourquoi, c’est ce qui m’est venu à l’esprit en premier). Vient ensuite le temps de la transformation de Glee en club gay de la région avec « La Isla Bonita », entre Ricky Martin (ouvertement gay maintenant), Santana (lesbienne) et la chanson de Madonna (grande star de la pop icône du monde gay) et évidemment toutes ces lumières de boîte de nuit. C’était fun et ça collait très bien avec le tout mais bon, Glee a massacré La Isla Bonita malgré tout.
Et enfin, on termine avec Will Shuester qui doit prouver ses talents de prof d’espagnol et qui choisit une reprise de « A Little Less Conversation », la fameuse chanson d’Elvis Presley dans une scène où il incarne un matador et où la pauvre Brittany va se retrouver à jouer au taureau (avec des cornes, si si). Mais l’épisode a aussi des intrigues aussi débiles soient-elle. Mis à part celle de David et de Will. Sue et Roz (la coach de natation synchronisée) vont avoir du mal à s’entendre durant l’épisode. Les scènes sont plutôt pas mal foutues. Mais le souci c’est l’intrigue de Sue. Cette dernière, ménopausée (je suppose vu sa tête), veut avoir un enfant. Elle avait congelée ses ovules, et veut le sperme de Will pour pouvoir concevoir. Pourquoi Will ? Car malgré la méchanceté dont fait preuve Sue, il a toujours su répondre avec gentillesse. Mais cette histoire va sûrement faire parti des « Glee Continuous Fails » et ne pas être réévoquer plus tard. En effet, Will, Sue, Roz, Emma, … se font la bourre pour une place de titulaire pour 10 ans). Ils en ont tous besoin évidemment. Cela va permettre à Emma et à Will d’avoir quelques scènes ensembles. Mais rien de bien passionnant. Surtout que les papiers d’Emma m’ont ennuyés (même si leur côté débile me faisait rire).
L’épisode ne s’arrête pas là, c’est aussi le moment pour Sam et Mercedes de peut être se donner une chance pour leur relation. C’est pourquoi ils vont demander à Emma une petite thérapie de couple. Afin de savoir si ils sont vraiment amoureux l’un de l’autre, ils vont devoir ne pas se parler pendant toute une semaine. Evidemment, c’est un pas en avant et trois pas en arrière toute cette histoire qui se termine en eau de boudin. J’en attendais bien plus. L’épisode permet cependant à Roz d’être hilarante à souhait face à Sue. Notamment sur son passé puisqu’elle a gagné une médaille de bronze aux J.O de Bejin (Pékin quoi) et qu’elle a eu un plan à trois avec un certain champion dont j’ai zappé le nom. Mais vous savez, moi et le sport, ça ne m’intéresse pas du tout. Santana était elle aussi très drôle mais aussi la plus réaliste du groupe. C’est la seule à voir ce qui se passe réellement dans Glee ou bien ? Bref, elle va faire une remarque très intéressante sur le fait que Will Shuester est nul en prof d’espagnol mais excellent en prof de Glee. La scène était un tantinet lancinante mais au final elle permet au spectateur de ressentir ce que Glee veut dire depuis le début. Peu importe le fait que Will soit un faux prof d’espagnol, il rassemble les gens. Et ça, c’est un vrai don. Maintenant, il n’est plus prof d’espagnol (laissant sa place à Martinez) mais va peut être devenir prof d’histoire. A voir.
Note : 4/10 + 1 (Ricky Martin) + 0.5 (le numéro de matador de Shuester à chier mais hilarant) = 5.5/10. En bref, muchas gracias Glee, de hacer mierda a veces, pero bien haces…
P.S : Je ris encore de la publicité faite à l'espagnol dans l'épisode car d'ici 2025, il y a aura plus de gens qui parlent espagnol que anglais sur le territoire
américain.