Hugues Morin (HM): Joanie, à quel niveau étudies-tu et dans le cadre de quel programme se situe ton projet?
Joanie Ouellet (JO): Je suis maintenant rendue en quatrième secondaire et la raison de mon projet est que je suisdans le programme d'études internationales de mon école et en quatrième secondaire il est obligatoirepour tous les élèves du programme.
HM: Pourquoi t’intéresses-tu à la coopération internationale?
JO: Avec ce programme, depuis la première secondaire qu'on nous montre à aider les autres autour de soi. Nous devons faire à chaque année un certain nombre d'heure de service communautaire. En premièresecondaire nous devions faire 10h dans notre famille, en deuxième nous devions faire 15h dans notre société, en troisième 20h dans notre société mais cette fois, nous sommes en groupes d'un dizaine de personnes. En quatrième, nous avons ce fameux projet de deux semaines et en cinquième je ne sais pas trop le nombre d'heures à faire,mais cette fois-ci, ça ce passera dans l'école même (par exemple: aider aux récupérations de math ou d'espagnol).
HM: Est-ce que c’est ton premier projet de coopération?
JO: Oui, mais surement que ça ne sera pas le dernier!!
HM: Dans quels pays as-tu mis les pieds jusqu’à maintenant et lequel t’as laissé la plus profonde impression?
La Havane, 2010.
JO: Pour commencer, j'ai été dans plusieurs provinces canadienne, ensuite je suis allée aux États-Unis. Pour les paysayant une culture plus différente de la nôtre, j'ai voyagé, avec ma famille, à Cuba, en Jamaïque et au Honduras.Le pays m'ayant laissé la plus profonde impression, je dirais que c'est la Jamaïque. Pourquoi? parce que les gens là-bassont magiques. Il n'y a jamais de problèmes pour eux (No problem ;) ). Ils ont toujours le sourire aux lèvres et cherchenttoujours à nous en montrer plus. Là-bas nous nous étions trouvé un chauffeur de taxi incroyable, Deven. C'est lui qui nousa montrer une belle plantation de fruits et de café. C'est où que le café Blue Mountain se fait. Par contre, la meilleure chose qu'il a pu nous montrer c'est le Ricks café. Là nous avons pu assister à un super couché de soleil où l'on voyait le soleil tomberà vue d'oeil tout en écoutant, bien-sûr, du Bob Marley à répétition.HM: Ça ne sera donc pas ton premier séjour à Cuba.
JO: Non, j'y ai déjà mis les pied quand j'avais 10 ans. C'était à Varadero. Par contre ce voyage était plus touristique.
HM: À quel endroit de Cuba se déroulera ton projet et quelles seront les activités prévues?
La partie centre-ouest de Cuba, avec La Havane (en haut)
et Guira de Melena, au sud.
HM: As-tu des attentes particulières envers ce projet?
JO: Ma plus grande attente est qu'à mon retour je puisse être capable de dire, à tous ceux à qui je parlerai, que j'ai aidé et été capable de mettre le sourire dans la vie de un ou plusieurs Cubain(s). Par contre, j'espère aussi en apprendre plus sur la vie quotidienne des Cubains et de revenir avec une meilleure maîtrise de mon espagnol. J'espère aussi apprendre à mieux connaître mes pairs, car à l'école nous parlons seulement à nos amis proches, mais dans ce voyage nous sommes divisés en brigades. Ce n'est pas nous qui décidons avec qui nous nous plaçons.Cela fait en sorte que nous devrons travailler ensemble et apprendre à nous connaître.
HM: Merci Joanie, je te souhaite un agréable séjour là-bas, et on se reparlera après ton retour.
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(*) Guira de Melena est situé à environ 1h au sud de La Havane, c'est-à-dire immédiatement au sud de San Antonio de Los Banos, et compte environ 35 000 habitants.
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Entretien réalisé par échange de courriels, février 2012.Pour savoir comment j'ai découvert Joanie, lire l'anecdote publiée ici.
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