Vallée de Saux où devrait être implantée la station de ski - J.C. Borde 2011
Nous relevons successivement dans la presse aragonaise des informations qui nous laissent penser que l’Aragon n’a pas abandonné l’idée d’une station de ski en liaison avec Piau-Engaly.
Ainsi, dans le Diario de Alto Aragon du 1er février 2012, nous lisons :
« Une délégation politique de la région du Sobrarbe a rencontré le 31/01 le directeur général du Tourisme du Gouvernement d’Aragon, Gonzalo Lapetra pour présenter au nouveau gouvernement le projet d’extension de la station de ski Française de Piau Engaly par le tunnel de Bielsa-Aragnouet. A Saragosse, se sont déplacés le président de la comarca, Enrique Campo, le maire de Bielsa, Antonio Escalona, le directeur de district et membre du conseil d’administration de Piau-Engaly, Miguel Noguera, et un conseiller du Parti Populaire, Ruben David Robles. Les représentants du CHA (Chunta Aragonesista) et les représentants du PAR (Parti Aragonais) qui n’ont pu assister à cette réunion, soutiennent cette initiative. »
Source : La Comarca presenta al Gobierno el proyecto de ampliación de Piau-Engaly
Radio Huesca reprend également l’information le 5 février en confirmant la tenue d’une réunion à Toulouse au mois de mars. Est également évoquée, avec ce projet transfrontalier, l’idée d’un possible financement européen : “un proyecto que podría gozar de financiación europea, por estar dentro del marco de Cooperación Transfronteriza”.
Source : Sobrarbe pide al Gobierno de Aragón retomar el plan de ampliación esquiable hacía el Túnel de Bielsa
Dans El Periodico de Aragon du 05 février, c’est le PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol), par l’intermédiaire d’un de ses députés, Florencio García Madrigal, qui demande au gouvernement d’Aragon de reconsidérer le plan de l’expansion du domaine skiable de la station française de Piau-Engaly depuis le tunnel de Bielsa et de fixer ses priorités pour promouvoir le tourisme dans la région autonome.
Source : El PSOE reclama la ampliación de Piau Engaly hacia Bielsa
Tous ces faisceaux d’information nous confortent dans l’idée que le projet n’est pas mort et enterré comme cela a pu être hâtivement annoncé et que l’association doit rester vigilante.