The Driver est un être solitaire. Le jour, il est cascadeur et garagiste, la nuit il fait des braquages. Très méticuleux au volant, il est capable de se rendre invisible aux yeux des flics.
Une double vie qui va être perturbée lorsqu'il rencontre sa voisine Irene qui vit seule avec son enfant. Ils vont flirter jusqu'à ce qu'elle lui apprend que son mari va sortir de prison.
Endetter, celui-ci va devoir faire un braquage pour rembourser ses créditeurs. Notre protagoniste (il ne dit jamais son nom) se propose de l'aider. Malheureusement, ils vont se faire doubler par ceux qui leur ont proposé l'affaire. Malgré tout, The Driver a réussi à garder l'argent avec lui et mener une traque envers ceux qui n'ont pas respecté le contrat afin de protéger Irène et son garçon.
Le casting est assez dense avec en tête d'affiche Ryan Gosling le skin juif repenti dans Danny Balint, mais aussi Carey Mulligan (Une éducation, Public Enemies), Bryan Cranston (Breaking Bad) ou Ron Perlman (Sons of Anarchy, la Cité des enfants perdus) et au aux manettes Nicolas Winding Refn également réalisateur de Bronson.
Bien loin d'un ersatz du genre fast and furious malgré ce que laissent à penser le titre et l'affiche, ce film nous plonge au coeur de la pègre de Los Angeles, autour de laquelle un homme gravite sans s'y impliquer davantage ; un homme capable de montrer un tout autre visage que celui du genre idéal.
Dommage que le héros vengeur n'a aucun charisme alors qu'il est pourtant au centre du film. La narration se perd entre la mise en scène romantico-lyrique d'un My Blueberry Nights et une histoire d'une violence sans limites d'un Death Sentence.
Finalement l'alchimie ne fonctionne pas.
Jeu de briques
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