Pierre Thibeault questionne son invité sur les participants à Loft Story. Il lui demande son avis sur ces « gens qui s’y inscrivent pour aller rien faire pendant six semaines. »
Benoit Roberge du CasRoberge.com a côtoyé les lofteurs en tant que scripteur des galas du dimanche. Son constat est rempli d’incompréhension à l’égard des participants qui continue à faire tourner la roue de la télé-réalité.
« C’est dangereux de se faire voir 24 h sur 24 h, pas toujours sur ton meilleur jour dans une émission montée par un réalisateur avide d’histoire croustillante. »
En pensant s’offrir une tribune, les participants croient que malgré leurs mauvais plis, ils ont au moins la chance de voir leur talent reconnu, ajoute Roberge.
Son constat est tragique. «Chaque participant pense qu’ils seront l’exception se démarquant du lot, mais en faite, cette expérience ne fait que les détruire.»
Un ancien réalisateur de Loft Story avance une autre hypothèse.
Au lieu du désir d’exposition médiatique, l’idée première à l’adhésion des participants serait l’expérience, le trip de faire partie du loft.
Narcisse, il faut l’être pour vouloir être reconnu par des millions de spectateurs en leur donnant en spectacle ses larmes et ses cris de joie.
Combien ont perduré à cet amour éphémère du public concrétisé à la une du 7 jours jusqu’ici?