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100 livres en 100 semaines (#44) – Ready Player One

Publié le 07 février 2012 par Epicure

100 livres en 100 semaines (#44) – Ready Player One2044. Dans un monde en déroute, les habitants préfèrent se vautrer dans OASIS, un immense environnement virtuel de simulation où il est possible de jouer mais aussi d’apprendre et évoluer. L’histoire débute par l’annonce de la mort subite de James Halliday, le créateur d’OASIS. Il laisse pour testament une séquence vidéo sur laquelle il annonce qu’il a caché un easter egg quelque part dans OASIS et que quiconque le découvrira héritera de sa fortune personnelle évaluée à plusieurs milliards de dollars.

Pour Wade Watts, un adolescent d’Oklahoma City, c’est l’occasion rêvée de mettre à profit son obsession pour Halliday dont il connaît la vie par coeur. Les indices laissés par Halliday sont liés à son enfance passée dans les années 80.

Comme l’a si bien dit Marc Labrèche, s’ensuit une course folle.

Ready Player One est un joyeux festival de geek porn. Vous adorerez votre lecture si les situations suivantes vous interpellent :

  • vous avez autour de 40 ans;
  • vous vous attardez devant la télé lorsqu’une reprise de Coeur circuit passe un dimanche matin;
  • vous n’avez nullement envie de vous enfuir en courant aux premières notes de la suite «2112» de Rush;
  • vous avez dépensé la moitié de votre fortune sur Pac-Man, Joust, Defender et Galaga à l’arcade dans les années 80;
  • vos yeux deviennent tout humides lorsque vous pensez à votre déguisement de wizard que votre mère vous avait affectueusement confectionné pour vos soirées de Donjons et Dragons.

Ernest Cline se reconnaît dans ces situations et s’assume totalement. Il a d’ailleurs exprimé sa fascination pour la pop-culture des années 80 et la culture geek dans le scénario du film Fanboys, sorti il y a deux ans. Ready Player One est le premier roman de ce drôle d’oiseau, ex-champion de slam et de spoken word.

Cline prend très peu de temps pour expliquer les nombreuses références qui sucrent le roman. Quand on les connaît, c’est du pur bonbon. Dans le cas contraire, Ready Player One peut devenir pénible à suivre. Aussi, comme le roman se déroule dans un univers de jeu multijoueur, il y en aura qui trouveront le propos un peu puéril.

Moi, j’ai beaucoup aimé. J’ai lu ce roman comme on écoute un bon film d’action hollywoodien avec ses bons et ses méchants, son histoire d’amour, son suspense et son dénouement heureux. Le ton est sympathique et l’histoire bien ficelée. Et l’ensemble est empreint d’une nostalgie irrésistible.

Ready Player One, le film, est (surprise!) en préparation il paraît. Ça ne m’étonnerait pas qu’on en fasse un techno-thriller pour jeunes ados à la Spy Kids.


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