Il ne manquait plus que ça…
Nous avions depuis mai dernier notre Clinton à nous.
Oh fierté !
Nous nous étions enfin hissés à un niveau international de médiatisation sexuelle.
Nous apprenions ensuite que DSK rivalisait de partouzes avec le plus averti des Berlusconi.
Au Panthéon du X, nous étions parvenus…
Au détriment de nos valeurs républicaines, certes, mais le cul, ma brave dame, ça fait vendre…
Et ça fait tourner le monde.
Car ne soyons pas dupes. Abel Ferrara n'a rien d'un auteur. Il traverse depuis cinq ans un désert professionnel jalonné d'addictions diverses dont il ne parvient pas à se dépêtrer. L'affaire DSK ? Une bombe à défaut d'un pétard qui risque de lui péter à la gueule. Car derrière la facilité se profile la vulgarité. Et j'ose croire que les cinéphiles français aiment encore le vrai cinéma. Pas le soap opéra.
M'enfin, moi, ce que j'en pense….
Fanny Lesguillons